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jeudi 10 février 2011

Le devisement du monde...

de Marco Polo ?

Ca ne vous dit rien, pas grave, à moi aujourd'hui il me parle, il me chuchote à l'oreille, il me fait boire une bière en y rajoutant un peu d'Amer, il me fait rire aux éclats, il me montre un roitelet et un rouge-gorge, parle de mésanges et d'oranger du mexique, est tellement fier de ses outils et de son jardin.

Marco Polo ? Non, mon ami François. Celui qui  est rentré dans nos vies par un fabuleux hasard, celui qui a tellement travaillé, qui nous a tellement fait voyager, celui sans qui je n'aurais jamais si bien vu mon fils devenir adulte.

Celui qui un après-midi de novembre est arrivé dans ma chambre d'hôpital des livres pleins les mains me disant : "j'ai voulu relire le devisement du monde mais je vous l'ai porté avant, vous m'en direz des nouvelles".

En décembre j'ai partagé un déjeuner avec lui et son épouse, et là, en février... il est parti rejoindre Marco Polo. Ils pourront échanger surement.

ll me manquera tellement.

6 commentaires:

  1. Oh miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiince... :-( Décidemment, 2011 c'est pas glop pour les amis.

    Des chaudoudoux plein et dis-toi que...bref, tu sais quoi, hein, ils sont toujours là, ils nous tiennent chaud. Bisous

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  2. Merci mes potines. Demain j'en aurais bien besoin...

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  3. Comment tu vas aujourd'hui, ma Punaise ? Dur ? supportable malgré tout ? Intègre tout ça bien en toi, pleure tant que tu veux, où tu veux (en voiture, au volant ça le fait bien aussi...) Tu verras... petit à petit... dans quelques jours tu arriveras à penser à lui sans (trop de) larmes... juste un hoquet et un gros soupir, les yeux dans le vague. Rien ne t'empêche de lui parler, là où il est tu n'as pas besoin de crier pour qu'il t'entende.
    Bisous, on est là... ça aide un peu quand même...

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  4. Ca va, sa famille était là, présente, touchante, finalement, c'est mieux aujourd'hui, il a tellement souffert les deux dernières semaines. Je n'aurais jamais besoin de crier, je prendrais une bière, mon homme un whisky, on parlera jardin et puis on se dira "ça va merveilleusement bien non ?"

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  5. J'arrive un peu tard, mais... enfin... allez, je me dis que là-haut, il y a un monde fou et qu'ils doivent tous se retrouver et faire la fiesta... paix à son âme, et la tienne ;)
    Gros Bisous,
    Manderley

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