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samedi 26 novembre 2016

Quand Cendrillon aboutit à....




Du travail sur des mois, par petits ou grands bouts.

Et voilà la finalité, une Cendrillon qui coure tellement vite qu'on ne voit rien. 😄

Mais une robe qui a fait sensation en coulisse.

Pourquoi Cendrillon court-elle ?



Derrière le rideau (en face de Cendrillon donc) il y a l'Esprit du château (le jeune homme au Chapeau), qui annonce aux spectateurs (accompagnés du Guide - la femme en rouge) que le Château est la maison de la Reine sans Couronne (Mme de Maintenon)








Il termine son annonce par "Et derrière ce lourd rideau, le château de Maintenon !"

Le rideau s'ouvre sur le carosse, le cocher (derrière Cendrillon) ouvre la porte, Cendrillon descend et court rejoindre sa maion, elle voit les spectateurs et s'enfuit dans le château.

Le guide dit alors "suivons cette enfant".... 





(promis je vous mets de meilleures photos d'ici quelques jours)

lundi 14 novembre 2016

Proust ou Brother...

Ce matin j'hésitais à te parler de ma machine à coudre. J'allais dire de ma super machine à coudre, mais si je t'en parle tu comprendras pourquoi je ne rajoute pas super...

Proust viendra plus tard alors.

Je croyais avoir déjà fait un article sur ce que j'ai failli appeler ma "précieuse", mais je ne le retrouve pas, alors je te raconte.

Après la première Aventure mon EasyJean arrivait au bout du bout, j'avais bien acheté une Pfaff entre-temps, mais elle ne n'avait pas du tout convenue.

Là sur les conseils avisés de Mamanlit  j'ai opté pour une Brother, marque que je connaissais pour son sérieux et sa fiabilité.

La mienne est une Borthier Innovis 100, la 350 de Mamanlit brode et je n'avais vraiment pas besoin de cette option.

Donc l'Innovis 100, c'est :

- un enfilage automatique, ou plutôt assisté, parce que pour moi automatique c'est quand tu appuies sur un bouton et que ça s'enfile tout seul, ce qui n'est pas le cas, faut quand même enfiler le fil tout du long et le coller dans le bon sens dans l'enfile-aiguille. Une canette qui par contre a un coupe fil sympa et qui n'oblige pas à aller chercher le fil avant de commencer à coudre.. Je change de couleur très facilement, ce qui n'était pas le cas avant.

- coupe fil canette, coupe fil automatique, coupe fil côté, bref, du coupe-fil en veux-tu en voilà

- couture à démarrage au tableau (le petit bouton vert sur la gauche de la machine) Alors c'est bien des fois (quand t'as des km à faire et que ça va tout droit), mais des fois la bonne vieille pédale c'est bien aussi.


- des points jersey efficaces, et ça c'est rien de le dire, même si j'ai une surjeteuse, je m'en dispense quand je veux monter des cols, fermer des poignets sur du tissu maille. Bon, j'aime mieux les finitions de la surjet, mais pour certains ouvrages, la Brother fait bien bien le job.

- des boutonnières du tonnerre de dieu ! Ah ça je les aime les boutonnières de cette machine, j'ai même des boutonnières tailleur, une merveille, tiens je te montre. Et ça sur de la laine + de la charmeuse de soie, sans glisser, d'autant, et applaudi la technologie, que j'ai repris sur une boutonnière existante. Non vraiment c'est du beau boulot.


Par contre j'ai rencontré moults difficultés. Ok j'ai un service après-vent plutôt efficace, mais 4 aller-retours en Belgique pour régler ma machine c'est beaucoup, vraiment trop je dirais.

Parait que ça n'arrive jamais. Soit.

Mais il n'empêche qu'elle a beaucoup beaucoup déconné pendant les deux derniers mois; Je ne crie absolument pas victoire. Je suis même plutôt sur la défensive et j'ai du en acheter une autre pour  me dépanner les 4 semaines où l'autre était totalement HS. J'en ai profité pour passer de "gros" travaux (genre toile épaisse, couverture pour les chevaux, sangles etc). Un investissement quand même pour suppléer aux éventuelles défaillances de ma Rolls comme l'appelle ma copine Pascale.

J'en ai pris mon parti. Je bosse le gros pas fin sur une Husqvarna E20 (tu sais la marque des tronçonneuses, le scandinave costaud, bas du front - nan j'diconne, le bûcheron quoi, ok c'est bon j'arrête le profil) et le reste sur la Brother. C'est une autre organisation. J'ai des piles qui s'entassent en attendant le changement de machine...

Mais ça m'ouvre d'autres possibilités. ma Bûcheronne ne risque rien et ma Précieuse me permet des joliesses.

mercredi 7 septembre 2016

Le grand projet... Encore... Le corset, ma douleur !

Tu dois te dire que "bien évidemment un corset ça fait mal" oui, mais je ne croyais pas que ça serait si difficile à monter.

Il faut savoir que le corset 17e est une torture, une vraie, mais qu'en plus si tu lui rajoutes un merveilleux tissu genre chierie à coudre, une machine ultra-récalcitrante du réglage de la tension, des points à la main, du baleinage et de l'inexpérience, c'est obligé, c'est long et douloureux.

Pour connaitre l'histoire du corset tu peux aller là : Les-origines-du-corset ou là L'histoire-du-corset-et-de-son-evolution-a-travers-les-epoques

Mais si tu veux t'éviter de tout lire, je te résume : Le corset existe depuis l'Antiquité avec pour but de maintenir le haut du buste. Au 16e siècle, le corset est o.bli.ga.toire, tu ne sors pas sans, tu ne vis pas sans, tu ne te maries pas sans, tu ne meures pas sans ( il est la source de bien des soucis de santé). Tout enfant tu es emmailloté, à 9 mois tu es bandé, à 18 mois tu es dans un gilet de maintien et vers 7-8 ans les garçons l'abandonnent pour pouvoir se battre / travailler sans être gênés. Par contre les filles hein... bref.

Vers l'adolescence certains garçons se verront enfermés dans un gilet plus souple mais pas forcément plus agréable  à porter. Pourquoi ? Parce que les voyages ne forment pas la jeunesse et que la consanguinité peut te rattraper au détour du mariage avec ton cousin germain. La population est souvent tordue et pour se marier (même avec son cousin germain) mieux vaut se tenir assez droit.

Les filles gardent le leur quasi ad vitam. Pourquoi ? Idem que leurs frangins, parce que parfois elles ne sont pas bien droites mais aussi que le Moyen Age est passé par là et qu'il a apporté la sexualisation des vêtements.On se doit d'avoir taille fine, hanches larges et poitrine de guerrière. La mode de l'époque impose aussi des tenues très lourdes, sans l'aide du corset (qui te maintient droite) tu poserais la robe au milieu de la rue tellement il serait impossible de la garder plus longtemps. Le corset est baleiné ou en fanons de baleine ou en osier (les pauvres) Mais le pire c'est qu'il modifie la structure osseuse et organique des femmes. Je ne te mets pas de photos, mais en cherchant sur le net tu verras combien cet objet est une torture !

Donc pour le mien (enfin celui de Peau d'Ane) je n'ai gardé qu'un baleinage léger, un coutil souple, une doublure et un double tissé. Parce que je veux bien faire histo mais ma fille n'a pas l'intention de rester planter à attendre le Prince Charmant et j'aime autant qu'elle ne finisse pas étouffée dans ce truc.

 
La première étape c'est les différentes pièces : dos, coté dos, coté devant et pièce d'estomac :

Le tout en 3 fois :

- le double tissé qui sert de tissu de dessus (beige à motif fleurs de lys)

- la doublure (le tissu un peu vert anis et rayé)

- la demi-natte (le tissu beige) c'est lui qui sert d'entoilage (non on n'entoile pas au thermocollant, déjà parce que ça gondole et puis parce que sur du double tissé italien c'est sacrilège). C'est cette partie là qui va recevoir les coulisses et les baleines (soit cousues soit en fer souple)




D'abord il faut poser les coulisses des baleines sur la pièce d'estomac, les cotés devant et dos et ne pas oublier la baleine de tirage (dit tirant dos, c'est elle qui permet que les oeillets ne déchirent pas le tissu). Après avoir tout mis, tu assembles le tissu de dessus et la demi-natte comme une seule "couche", pièce par pièce. J'ai choisi de monter à la main, au faufil, mais il s'avère que j'aurais mieux fait de tout passer à la surjeteuse, ça m'aurait évité que le double tissé ne s'effiloche au fur et à mesure des manipulations. Sur la photo c'est des baleines cousues que j'ai mises sous coulisse (si tu t'aventures dans un corset n'oublies pas de laisser assez d'espace entre le bas de ta coulisse et le bas de la pièce sinon tu vas t'amuser à tout devoir défaire une fois que tu auras cousu la doublure, oui oui, je parle d'expérience et encore on m'avait prévenue !)



J'ai gardé la pièce d'estomac en tissu de dessus à part. Je l'ai rebrodé à la main avec des strass après avoir demandé moults avis sur FB.

Je l'ai fini avec un biais qui est trop épais aux coins, il va falloir que je trouve une solution.

Pourquoi je l'ai laissé à part ? Parce que les strass ne supportent pas trop le lavage et que si jamais je l'avais "couchée" avec la demi-natte il m'aurait été impossible de remplacer ou de recoudre un strass défaillant.

Historiquement ça se tient, les pièces d'estomac se changeaient plusieurs fois dans la semaine, voir dans la journée.





J'ai terminé en montant les pièces tissus d'un côté, puis les pièces doublure de l'autre.Va savoir pourquoi le 1er essayage était bon et trop petit une fois cousu machine ? Je n'ai pas cherché des heures, j'ai juste TOUT défait pour recommencer quelques millimètres plus loin par couture (donc deux dos/coté dos, deux cotés dos/coté devant, deux devant... et ça deux fois...)  Et j'ai même cousu la modestie directement dans le dos... Jusqu'à ce que Pascale me dise "mais heu comment tu passes ton laçage là ?" Ben je le passe pas, alors j'ai décousu la modestie...







C'est quand j'ai voulu assembler les deux parties dessus-dessous que j'ai pleuré. Ma machine a commencé par casser les aiguilles (pourtant à la bonne taille) puis par arrêter de coudre sur le dessus, puis le dessous. Puis casser le fil tous les 5 cm, puis accrocher la canette dans la machine (donc démonter les deux plaques à chaque fois) puis trop tendre le fil du dessus, puis ne plus tendre celui du dessous. Entre chaque "emmerdement" j'ai bien évidemment rembobiné, renfilé, rembobiné, renfilé, démonté, remonté, redémonté, le tout au moins 15 fois en une semaine. J'étais à deux secondes de tout passer par la fenêtre. Jusqu'à ce que je change de fil. Va savoir pourquoi d'un coup la machine a refusé de prendre le fil qui m'avait servi jusque là ? J'sais pas, mais la machine part en révision lundi soir. En Belgique...


J'ai fini quasi en tournant le volant à la main, en reprenant 3 fois le bas parce que les baleines cousues étaient trop basses, l'arrondi de la pointe de traviolle, la doublure en biais...

Mais j'ai vaincu et aujourd'hui ça donne ça :




La chemise est positionnée trop haut et la pièce d'estomac n'est pas correctement cousue, il manque aussi le laçage dos, mais bon sang que ça claque !

lundi 29 août 2016

Le grand projet la suite...

Tu as donc pris connaissance de la cape et des dessous, il te faut voir un peu du dessus.

Le principe d'une robe 17e c'est :

Source - Le costume féminin 1660-1715

Un jupon et une chemise
Un corset (intégré ou non au manteau de robe)
Une jupe (ou robe)
Un manteau de robe
Une pièce d'estomac (intégrée ou non au corset)
 :
Ces pièces sont valables pour toutes les femmes quelque soit leur condition, la différence se faisant sur les matières et le nombre de tenues (une seule jusqu'à usure pour les petites gens, jusqu'à des dizaines de pièces par an pour la noblesse)

Le tissu n'étant pas donné ni trop abondant à l'époque les fibres végétales (lin surtout parce que le coton est plutôt importé donc plus cher) ont la part belle, ainsi que les fibres animales (soie et laine de mouton, de chèvre,) et les fourures. Selon les méthodes de tissage on peut aller du voile à la grosse trame bien épaisse. Il y a dentelle (à l'aiguille, à la fourche, au fuseau) , velours, damas, soie, lin, laine. Il y a aussi des fils d'or et d'argent. Et des pierres, des broderies, des tampons, bref, là ressort tout l'art des tisserands et des brodeuses.

On change de pièce au grès de la journée, ou des obligations, mais jamais on ne change de corset, il est là, installé quasi à demeure, on le pose à peine la nuit, rarement pour une grossesse (il est juste moins lacé, ou possède un devant plus arrondi). Comme dirait Pascale "on née avec, on meure dedans".

Alors robe histo mais point trop n'en faut.





Pour ma Cendrillon, il faut donc:

- un corset simple (sans manche) mais lacé dans le dos
- une jupe (avec agrafe)
- une pièce d'estomac amovible (cousu main)
- un manteau de robe simple (Haut à manches + bas froncé cousu au haut) qui s'enfilera sur le corset et la jupe (comme un grand manteau quoi) et qu'on attachera sur le corset (avec des épingles - comme à l'époque ou peut-être avec des boutons, c'est encore en réflexion) puisqu'il faut qu'il se pose le long de la pièce d'estomac

Pourquoi un tel choix ? Il me semblait plus facile de dissocier les pièces. Changer la pièce d'estomac, ou le manteau ou la jupe et j'obtiens un autre costume.

Le manteau sera en taffetas bleu clair, le corset et le jupon en damassé or et beige. J'ai hésité à mixer les deux faces du damassé, mais j'ai finalement opté pour la face claire.

Il ne faut pas oublier l'objectif, ce n'est pas une robe historique mais le costume d'une Cendrillon de carrosse. Oui pour l'histoire mais il faut que cette robe soit absolument belle et brillante.




Le jupon a une belle ceinture dorée, parce que bon c'est Cendrillon (même si la ceinture ne se verra ab.so.lu.ment pas...)


J'ai commencé par tenter de gros plis (non parce que les fronces comment dire que c'était juste impossible sur ce tissu là !)


Et ma copine Pascale a dit "non faut pas, c'est pas histo du tout !" Ah ben t'es drôle toi, je ne vais quand même pas me tanner 280 cm de mini-plis ?

Ben si je me suis tannée 260 cm de mini plis ( deux pans de 140 - le plat de 15 cm à l'avant de la jupe et les coutures...) J'ai été obligé de renforcer le fil de couture, alors j'ai mis du pas histo du tout, un fil fluo très rigolo... (ça ne se verra jamais c'est sous la ceinture).

Au final la jupe ça donne ça, et c'est bien biau (j'attends les chaussures et 15 jours avant le spectacle pour faire l'ourlet, c'est une tannée à faire (à la main...) autant que je ne le refasse pas parce qu'elle aura pris 5 cm d'ici la fin novembre hein ).





samedi 27 août 2016

Le grand projet.... (en étapes mais plein hein des étapes)

J'ai bien du en parler mille fois de ce projet là non ?

Le truc avec lequel je bassine la terre entière depuis l'année dernière. Tu le vois venir le machin ?

Je te rafraichis la mémoire : Maintenon, l'Aventure et il y a une quinzaine de jours la confirmation du rôle ! Enfin j'avais le prétexte pour faire la robe que je voulais depuis un an. La robe de Cendrillon, une robe 17e  avec tout pour être belle. Mais bon juste la robe bof, j'ai trouvé bien plus rigolo de rajouter une cape et la chemise et le jupon...

Mes aventures de couture ont donc commencé avec la recherche des tissus (pour les patrons, Pascale avait déjà bien déblayé le terrain). Un peu beaucoup du marché de Trappes pour le velours, le marché St Pierre pour le taffetas et le brocard et un peu de la tanière de ma copine pour le reste (les baleines, notamment, un univers...)

J'ai commencé par du facile :

La chemise : Voile de coton - 4 rectangles - un peu de dentelle



Puis le jupon : Coton lourd,  et...

Deux rectangles, des fronces, une ceinture et un élastique. En une heure c'est fait (ou pas...)


Deux rectangles assemblés en coutures rabattues. Ok
Des fronces à la main, une lubie mais sympa à faire.
Une ceinture ok
Un élastique. .. tiens pourquoi ça rentre pas partout ? Outch la coulisse est un peu juste. J'aurais pu poser un élastique moins large mais je n'en ai plus. Donc je re-pose en faisant attention à prendre juste le nécessaire de marge.
Euh mais pourquoi c'est pas cousu ? Ah ben parce que je n'ai plus de canette depuis 10 cm après le début. .. (entendre sa copine Pascale se gondoler depuis l'autre côté de la forêt de Rambouillet)
Coudre les 110 cm qui manquent
Poser l'élastique
Faire l'ourlet
A tiens il est à l'envers
Recommencer l'ourlet
Bon voilà c'est fini
J'ai mis 3h. Je suis un boulet !

 


Et j'ai enchainé avec la cape :

Velours blanc doublé de taffetas crème avec rayures de velours blanc


Comme l'année dernière, coupe au sol parce que ça ne tient pas sur la table. Et pour me plaire, les rayures de la doublure étaient dans la largeur, j'ai du tourner mon tissu et faire des raccords (que j'ai trouvé le moyen de ne pas calculer de manière à ce qu'ils tombent l'un face à l'autre, c'est moche mais ça ne se voit pas).  et puis bon j'étais pas aidé non plus, Chatounet adore le tissu !


Au final la cape ressemble à ça :


Et Cendrillon ne risque pas avoir froid cet hiver (le bestiau doit peser pas loin des  4 kg)


Je te dis que la capuche ne ressemblait à rien au début ?

Mais avec deux heures de plus j'en suis venue à bout  (un boulet je te dis, un vrai boulet !)


La suite demain.

Je suis sûre que tu es impatient non ?

mercredi 8 juin 2016

Le choix, la rose et la photo...

Ca va être bref, je n'ai rien à raconter, trop de pluie et pas assez de photos je crois.

En réfléchissant un peu j'ai bien une nouvelle : Mephisto, le nouveau. Petite bricole récupéré le vendredi avant la fête des mères. Fête que je prévoyais un peu moisie, vu que l'année dernière le cadet venait de partir en claquant la porte et que l'ainé avait appelé à 20h30. Donc cette année je me suis choisi un chatounet, parmi une petite portée de 3 bouts de chat, celui là est sorti du lot. Un machin de 400 g à la pesée, 5 semaines tout juste et un pelage gris charbonné qui semble devenir de plus en plus clair.



Petite bricole qui a bien eu besoin de chaleur, de cou de maman humaine pour pallier à son abandon en pleine grange par une maman chat débordée et isolée. Elle a du faire ce qu'elle a pu et puis est partie quand elle a constaté que ses petits s'en sortaient plus ou moins bien tous seuls. Il est donc le bébé écharpe de la famille.






Quant à la fête des mères, pas du tout moisie ! Une belle rose, bien choisie et offerte en direct par un ainé débarqué  par surprise. Il avait tout manigancé avec mon amoureux qui peinait comme un fou à me faire rester à la maison ce week-end là, alors qu'il était le premier à vouloir aller faire un tour 3 semaines avant. Donc une belle belle belle fête des mères !




Et finalement pas la moindre des nouvelles, notre star dans le local de mardi. 300 figurants et c'est elle qui est en photo de casting. Elle apprécie la nouvelle à sa juste valeur.  

Echo Républicain - 07/07/16


Bon 3 belles  nouvelles pour un post bref. C'est plutôt pas si mal.

dimanche 27 décembre 2015

Décrocher...

Il le fallait, pour percevoir pleinement cette folle et grandiose aventure. Pour prendre le poids de toutes les émotions, les rencontres, les sentiments qui ont guidé mes pas jusqu'au 10 décembre et qui m'ont portée jusqu'à dimanche 13. Il fallait que je me rende dans une autre "vie" pour être sûre d'avoir bien vécu cette parenthèse qui me semble encore aujourd'hui totalement dingue.

Alors j'ai rangé l'atelier, j'ai essayé de rejoindre mon canapé, mais je m'y suis ennuyée, j'ai eu comme des regrets, mais plutôt en vrai, de la nostalgie. Et puis j'ai attaqué la dernière semaine de boulot, parce que l'air de rien, j'ai aussi un taff .

Et nous sommes partis en vacances. Dans les Landes.

Je voulais voir la mer. Et j'ai été servie. Matin, midi et soir.











Et je ne t'ai pas tout mis.

Si j'avais été chien j'aurais eu cette tête là : Eux, c'est mes chiens. Et ils adorent l'océan, l'eau, la vase, le sable, les mouettes...



Je reviendrais vous raconter le château. Mais là, j'ai besoin de décrocher encore un peu.

Je vous aime les gens !

Je vous souhaite une belle semaine.

A tout bientôt !

Ps : j'ai bien reçu les jolies cartes, je te remercie aussi. Elles trônent sur le frigo et c'est drôlement réjouissant le matin :-)

lundi 7 décembre 2015

La vie de château...




Enfin plutôt la vie au château.

Après avoir passé quelques mardis soirs, entre 20h30 et 23h30, nous avons rajouté les week-ends. Ouaip, parce que bon, difficile de sortir les robes et autres pièces uniques en 12 mardis.

Et puis vint la folie des essayages. A partir de là,  nous blaguions sur le fait que nous aurions mieux fait de vivre sur place, celà eut été plus rapide que de maintenir les trajets jusqu'à nos domiciles.

Alors quelques uns de dire "oui mais t'as une chance folle de voir le château comme personne !" oui, certes. Seulement croyez-vous sérieusement que j'ai le temps de faire des visites touristiques ?  Hahahahaha la bonne blague !





Nous ne faisons que traverser des kilomètres d'escaliers, de couloirs, de pièces en vrac, de couloirs, encore des escaliers, à toute berzingue 

Ce qui donne des dialogues intérieurs du genre :




" Mais je suis où là ? Ah oui, en direction de la grande galerie, Ah non vers les appartements de la Reine. Pas du tout, ça a l'air d'être le salon Rouge ? Euh nan, la c'est la salle des Poisons. Mais c'est où les coulisses du Grenier bon sang !" 

Et je monte, et je descends, et je prends des couloirs sombre où l'interrupteur est à l'autre bout de là où j'arrive.






Et parfois j'arrive sur des pièces non ouverte au public et j'ai ça en face des yeux : 

Un salon en cuir (oui c'est du cuir peint, pas du papier) 
Et une bibliothèque d'époque, en l'état, qui a servi sous les époques royales; Qui a été vue par ceux de nos livres d'histoire. Et ce petit cheval de bois là, dans un coin, à quel enfant a-t-il pu servir ?



Alors oui je m'arrête, je regarde (ou je reprends mon souffle ça dépend). Et je profite, d'un salon en cours d'aménagement





D'un couloir aux encres représentant les familles successives du château.
















D'un carrosse protégé derrière une vitre en face d'un fauteuil en Aubusson.












Alors oui, il y a des couloirs qui conduisent aux bureaux qui ressemblent à tous ceux que nous avons pu traverser dans nos écoles, ou nos vieux bâtiments publiques.

Mais il y a quand même la magie du Château, qui résonne de ses habitants passés, et parfois, un soir, dans la cour, des esprits nous frôlent, et nous enthousiasment de leur bonne humeur.




mercredi 4 novembre 2015

L'aventure... Les Pages

J'aurais pu revenir pour te parler du tee-shirt de la loose de chez Ivanne S.  mais nan, en fait nan, trop, pas assez, enfin très bof, voilà quoi.

Autant te causer de trucs qui ne fonctionnent pas trop mal.

Après le oui-non de Cendrillon, ma fille intègre, de sa propre volonté et avec enthousiasme, le Spectacle en tant que Page.

Le Page était un jeune homme noble que l'on envoyait faire ses apprentissages dans une famille encore plus noble. Gage d'honneur et de renommée. Et un bon moyen de ne pas se trouver en premières lignes pendant la guerre (les guerres devrais-je dire plutôt). En gros, le minot était là pour tenir les lanternes, bougies et autres marches-pieds.

Ma Pageounette va se voir attribuer (comme ses petits camarades) un beau costume tout bleu pour tenir les bougies. Beau costume avec des galons.  Costumes faits par nous, la "Fine Equipe". Celle que Julie appelle "L'Equipe Joie Bonheur et Rigolade", parce qu'il parait que nous sommes l'atelier le plus fun de l'aventure (je reconnais que côté déconne, on est bons, vraiment bons...).

Nous avons 6 gamins x 3 équipes et moyennement envie de faire 18 costumes. Après une tentative à la louche, il a fallu nous rendre à l'évidence que d'attribuer un costume en fonction d'une date de naissance n'allait pas être efficace. Nous avons donc pris bien consciencieusement les mesures des Pages - oui bon, d'accord, les prénoms c'était pas tout à fait ça, les mesures de taille prise sur les jeans pas super précises et les mesures Taille Genoux quand les gamins ne savent pas où se trouvent leurs genoux, épiques).

Avec toutes les mesures, j'ai concocté un chouette tableau et pour bien finir le tout, j'ai récupéré les passages. Nous savons qui fait quoi à quel moment et surtout quelle taille de costume il lui faut.

L'est beau non mon tableau ? (Je t'épargne le tableau croisé dynamique dont je suis très fière, on a les joies qu'on peut).

Tour PoitrineTour TailleTour BassinCarrure DosEpaule TailleTaille GenouxPassageTaille
P1786888373959Matin12
P1787087404654Soir12
P1897696374059Après-midi16
P2 866978373960Après-midi16
P2 887793404660Soir16
P2 826688354465Matin14
P3806879383856Matin12
P3 796185394557Après-midi12
P3696380403652Soir10
P4 .816484394060Après-midi12
P4 665970333354Matin8
P4 686276343649Soir10
P5 706580383855Après-midi10
P5 636071333152Matin8
P5 716477353852Soir10
P6 726582323459Matin10
P6 827091344156Après-midi14
P6 655768303449Soir8

Bilan : il faut  2 costumes en 8 ans, 2 en 10, 2 en 12, 1 en 14 et 1 en 16 ... 8 costumes. Misère !

Fraulein D. ayant toujours fait du costume enfant, bim bam boum elle a patronné les 5 tailles en deux jours. Tout, veste, gilet, pantalon. Une fabuleuse ! Elle a aussi dit que non ma fille ne rentrerait jamais dans un 12 ans, ou si mais pour finir bleue comme le tissu, bonne à jeter aux douves (avec Bernadette - joke inside).

Il fallait un crash test sur mannequin, Peau d'Ane ferait l'affaire pour le 14, sachant que Frauleïn D. a, à disposition, un mannequin 8 et un mannequin 10 ans. Pour le 12 et le 16 nous nous faisons confiance.

Le patron est tiré de ce modèle là (sans les guêtres) :

 Afficher l'image d'origine

Voilà la première ébauche de coupe et  le détail des revers de manches



Tu vois les petits traits sur le devant de la veste ? Ben voilà, les emplacements des galons, 30 en tout à poser. Alors j'ai dit que le Pageounet allait faire sa part :


Appliquée, elle pose aux bons emplacements et je couds juste après

La photo est floue, mais la veste est finie !
 

Et ça vaut le coup. Non ça n'est pas fini, mais ça va l'être. Huhuhu, c'est fini !



Entre temps, j'ai fait une cape de chef :

Comment te dire que c'est quand même un peu la chie à faire ce truc ? Ben c'est un peu la chie à faire ce truc.


Il faut couper les pièces par terre, parce qu'un mètre quarante-cinq de largeur au bas de l'ourlet par quart de pièce de un mètre cinquante de haut, ça ne tient pas sur ma table (calcule pas dans ta tête, ça fait à peu près 6 mètres d'envergure à ras de sol)... Soit 6 mètres d'ourlet rien que pour la cape principale... mais pas à la main hein ! Faut pas diconnier non plus (après les robes tu vas me dire que je n'étais plus à ça près).

Montage en fourreau avec une doublure en satin de soie (j'ai dis : "cape de chef") qui a une élasticité que je ne lui soupçonnais pas. Tu coupes sur le même patron et tu as ta doublure qui pendouille. Oui madame, ça pendouille même beaucoup. Il a fallu essayer, ajuster, réessayer, faire de la sous-piqûre de folïïïe et bouiner pas mal. L'écusson de départ c'est Peau d'Ane, l'écusson définitif Frauleïn D. Mais ça rend bien, très bien.

Donc crash-test série samedi-dimanche, cape de chef, robes, capes de femme, costumes divers et variés.

Pour les photos pas sûre, peut-être en loucedé.