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jeudi 28 juillet 2016

La bascule... 4/ Etat des lieux

Merci !

J'ai eu pleins de gentils messages me proposant des conseils, des liens, des mises en contact avec des auto-entrepreneurs. Merci à vous tous. Je vais laisser passer les vacances pour contacter vos amis.

Mais si je vais laisser passer l'été, je sais qu'il faut que je fasse un état des lieux de ma situation, autant le faire ici, ça me permettra de l'avoir toujours sous la main.

Les faits :
  • 50 ans (des fois ça peut être important pour les stats, les aides, les exonérations)
  • salariée dans le privé à temps partiel (ce qui me permet d’exercer une activité complémentaire, d'avoir une mutuelle et de ne pas avoir à dormir sous les ponts)
  • un bts qui m'exonère du stage à l'installation (payant et totalement inopérant de ma cma) si jamais il me venait à l'idée d'en faire mon activité principale
  • un magnifique réseau de potes, potines, famille pour combler mes manques (comptable, webmaster, créateur de logo, artisans, pom-pom girl personnelle, expert métier...)

Les compétences et les acquis :
  • une certaine capacité à manier les outils informatiques (et même s'il ne s'agit pas de mon activité principale, il est évident que la connaissance de ces outils est aujourd'hui indispensable tant pour la gestion que pour les relations avec les intervenants administratifs, légaux, financiers et bien évidemment les clients)
  • un sens du relationnel (savoir dire bonjour, merci, s'il vous plait, c'est couillon mais ça peut tout changer) et de l'écrit
  • 40 ans de couture (ok pas de la haute couture, mais je sais lire un patron, le modifier, coudre à peu près tout, voir n'importe quoi, choisir le tissu, adapter les mesures, faire des retouches et parait que je repasse comme personne)
  • le matériel qui va avec (version domestique niveau ++)
  • le local

Il manque quoi alors ?
  • de la compta / gestion / plan financier (oui ben j'suis nulle que veux tu, même si j'ai appris, j'ai toujours trouvé ça casse-lucioles. Je suis capable de le faire mais je n'aime pas ça - ma fameuse zone d'incompétence elle est là, bien là).
  • de la clientèle - me faire connaitre - avoir envie de me faire connaitre
  • de la confiance an moi
Et bien évidemment aller là : Création de l'activité 

Je vais y aller, certainement début janvier prochain. En attendant il faut quand même que je gère un poil ma zone d'incompétence... Et que je fasse un mini-business plan, mais non je ne ferais pas d'études de marché, m'en fous, au pire je pourrais éditer de factures à celles que j'ai déjà en clientèle, au mieux je me chercherais de nouvelles clientes, mais non je ne ferais pas d'études de marché ça me fait trop peur (et ça ne me servira à pas grand chose pour de vrai).

Je vais y aller. Si, cette fois c'est sûr !



mercredi 27 juillet 2016

La bascule... 3/ Le re-commencement

Alors c'est prêt ? Ou il y a encore du  tri à faire ?



Le début, la partie deux...


Mon point de bascule est atteint, depuis outch, bien 5 ans je crois, disons 2 pour être totalement honnête, mais en gros 6 mois pour être parfaitement juste. Il y a 5 ans, je me suis levée un matin en disant "mais j'en peux plus de ce taff à la con !"

Et en relisant l'article je me rend compte que rien n'a vraiment changé, sauf que j'ai 5 ans de plus (perdu 5 ans ???) Mais voilà, il y a 5 ans ma fille avait 7 ans, les garçons vivaient avec nous (la belle excuse)...

J'ai gardé cette vitesse de croisière, un peu de repassage, un peu de couture, du bricolage quoi, payé en cesu. Mais je n'ai pas mis les pieds à la cci pour autant.

Et puis il y a eu ça  : Il est parti et un peu de mes envies sont parties avec lui. Le chemin du retour a été long.

Et il y a eu le château, son spectacle, l'aventure.

Et il y a eu ma copine Pascale, couturière pour le théâtre, chef des costumes historiques du château de Breteuil, grande prêtresse de la cape 17e et du laçage d’œillets. Elle est artisan, en association avec son fils, mais n'en vit pas. Quand tu vois tout le boulot qu'elle sort et qu'elle n'en vit pas ça remet un peu les choses en perspectives. Je n'en vivrais pas. Point.

Donc il faut que je garde mon taff... Ben ouais... Même si ma boite ne va pas mieux...

Et il y a eu mon pote Christophe, le chef son-lumière de la horde. Le magicien de l'appartement pour Môssieur l'ainé.  Et lui qui me dit "fais de la location de costume !" Son idée, je crée une association avec Pascale, au fur et à mesure que me le permettent les finances je crée des costumes et on les loue.  Il faut passer par une association, ou auto-entrepreneur, ou micro-entreprise.

On en revient au même, il faut trouver un statut. ! Ca fait juste 5 ans que j'en parle...

Je me fatigue... Enfin je fatigue de moi-même. Je suis un boulet... Un vrai... Il reste du chemin...


jeudi 16 juin 2016

Demi siècle...

Ok, ça pique, je vais avoir 50 ans.

Alors que le dire ne me fâche point, voir m'indiffère, l'écrire me fait bizarre. Je vais avoir 50 ans. Dans 24 jours et quelques heures, je basculerai sur le demi-siècle.

Ce n'est pas que ça me tracasse plus que ça, mais 50 ans quoi, quand même, c'est "beaucoup".

Est-ce que ça vaut le coup de faire un bilan ? De me cogner la fameuse crise de la cinquantaine ? Je crois que j'ai déjà bien bien bien expérimenté avec celle des 35, ça me donne pas trop envie d'y replonger. Et quand je file un regard dans le rétro, je me dis que ça pourrait être pire.

Donc merci la génétique, merci l'éducation, merci papa, merci maman, merci ma soeur, merci les cousins et les grands-parents, merci la vie de famille, merci les progrès de la médecine.

Merci aussi au bonheur depuis 15 ans, merci à mes loulous qui m'obligent à ne pas être trop à la ramasse.

Bon, finalement 50 ans, ce n'est pas si terrible hein ?

mercredi 3 avril 2013

Vendre ou ne pas vendre...

Les filles ont toutes dit : "wahou, tes sacs sont trop beau , il faut que tu les vendes !"

Soit soit soit ! Faut vendre mes sacs donc. Ok !

Je précise à toutes fins utiles que ce ne sont pas les miens miens, j'ai été aidé par le web. Aidé seulement, je n'ai pas honteusement tout pompé non plus. Sachant que je ne suis absolument pas douée pour suivre scrupuleusement les montages, que je bidouille sans cesse les pièces, que je transforme les poches, les longueurs, les doublures, les ci, les ça, le reste, on va dire que légalement, l'acte de propriété est normalement acquis

Après, il faut aussi avoir une idée du prix de revient, c'est ballot à dire, mais jusqu'à présent je n'avais jamais fait le calcul et je me contentais d'estimer à vue de nez ce que ça pouvait me coûter. Sauf qu'en m'y penchant de plus près, je me suis rendue compte, que bien souvent je "vendais" à peine en rentrant dans les frais de matière première. Ben oui, la bosse du commerce, j'ai du mal à la faire pousser. Donc là, j'ai analysé au plus près les matériaux et je me rends compte que quand t'oublies le fil, l'entoilage, les boutons, sangle, passepoils et autres accessoires, le tissu c'est pas ça qui pèse le plus. Alors je me suis fait un joli tableau, dans lequel en rentrant les hauteur - largeur - longueur, j'arrive à estimer le métrage. J'ai rajouté des lignes à mon tableau, en y mettant cette fois tout ce qu'il faut pour une pièce. Quelques sous-totaux d'option plus tard, je réussissais à estimer le prix de revient de 3 pièces dont j'ai déjà expérimenté l'exécution. Sauf que bougre, j'y oubliais mon temps passé. Alors j'en ai profité pour rajouter deux lignes, la façon sous forme de forfait et les frais de port. Normalement là j'ai tout.

Et j'ai regardé les totaux. Et j'ai pris peur ! Mais qui voudrait m'acheter un sac 50 ou 70 euros ? Pourtant, une fois calculé au plus juste le prix des tissus et accessoires, plus un petit plus pour le temps passé, c'est bien aux prix aux quels on arrive.

L'homme qui vit à mes côtés et qui commence à en avoir un peu assez de me voir offrir à tout va, me dit, "Mais te rends tu comptes que ce que tu fais est unique ? Que c'est le fruit de ton travail, de tes recherches, de ton talent ?"

Oui, oui, j'entends bien, mais j'ai vraiment du mal à me vendre. A vendre ce que j'aime faire.

J'aime faire pour les autres, j'aime qu'ils soient heureux, fiers de ce qu'ils portent ou arborent, j'aime l'idée que personne d'autre n'aura, parce que c'est eux et que c'est juste pour eux.

Comme si je ne me sentais pas "à la hauteur". Comme si toutes les années à m'entendre dire "Franchement, on trouve aussi bien et bien moins cher ailleurs" m'avaient empêché de réclamer mon dû.

Il va falloir pourtant, parce que j'aimerais aussi "vivre" de mes oeuvres. A tout le moins, offrir les menus plaisirs d'un restau, d'un ciné, d'un bouquin ou d'une sortie à ma famille.

Il va falloir...

Bigre...


vendredi 18 novembre 2011

Blop blop blop...

Mon cerveau fait des petites bulles, du à trop de pression, à trop de questions, à trop de tout...

Les mots compliqués (ou pas d'ailleurs) : déclaration d'insaisissabilité, auto-entrepreneur, versement libératoire, réglementation, micro-social simplifié, à titre principal, activité secondaire, recettes encaissées au cours de la période retenue...

Des acronyme, des sigles : CIPV, CTE, RSI, ACCRE, CFE, TVA, IR, URSAFF, SIREN, CM, RM, CA...


Des chiffres : 50 euros, 250 heures, 12 %, 18.3 %, 1.7 %, 32 600, 81 500,

Et encore, "oui" "non" "vous n'avez pas le choix" "comment vous voulez, c'est vous qui décidez" "non ça je ne vous le recommande pas" "ça ! mais c'est indispensable" "ah non c'est pas là" "oui, vous avez raison"...

Bref, vous l'aurez compris, je reviens du salon de la "création d'entreprise", et là ce soir, ben


JE N'AI RIEN COMPRIS !


Ca se bouscule, ça se mélange. A la même question, j'ai obtenu 5 réponses différentes (une d'un notaire, l'autre d'un avocat, un expert-comptable, le gars du rsi, et pour finir de la fille de la chambre des métiers...) Et encore je n'ai pas parlé aux banques et divers assureurs qui étaient là.

J'ai, par contre, "mouché" le notaire. Le gars dit "si vous êtes mariés sous le régime de la séparation de bien, alors la création vous appartient en propre, votre conjoint n'y risque rien".... et je demande : "et quand on est co-emprunteur sur l'emprunt de la maison, il ne risque rien non plus ?" "ah ben euh, ça c'est différent, oui, du coup, il risque autant que vous..." Et t'en connais combien toi des couples, mariés sous le régime de la séparation de biens qui ne sont pas co-emprunteurs pour la résidence principale ???? Ma migraine a commencé là, et elle a chauffé, chauffé, chauffé, et depuis mon cerveau "ébulli".

Parce que des réponses vraiment à la con, j'en ai eu, des mecs qui te disent l'inverse de ceux du stand d'en-face aussi, sans parler de ceux qui répondent à côté, ou alors qui te font répéter 3 fois, ceux qui veulent te faire aller là où tu sais que de toute façon tu ne peux pas aller, ceux qui disent l'inverse de ce qu'il y a d'écrit dans le bouquin qu'ils viennent de te donner, ceux qui jouent sur les mots, ceux qui mangent du chocolat devant ton nez, celui qui se mouche dans ses doigts, celui qui te dit de faire du black, ou que tu n'auras pas de retraite, celui qui te dit d'investir dans une expertise comptable alors que son collègue t'as dit que tu n'avais pas besoin de comptabilité, celui qui te demande un prévisionnel alors que tu viens de lui expliquer que tu n'as pas encore une seule idée de la manière dont construire un budget, celui qui écrit tout ce que tu lui racontes sur un papier, puis demande de tout réécrire sur un autre papier, celui qui te fixe un rendez-vous ce samedi matin à 8 h, celui qui n'est disponible qu'en février prochain et encore, faut s'y prendre tout de suite...

Je ne vous dit pas, mais ce soir, je vais juste aller me planquer sous ma couette et attendre que les choses décantent !

jeudi 10 novembre 2011

Avancées...

L'atelier avance doucement... vraiment doucement, mais prend son rythme.

Quelques rendez-vous avec les artisans qui devraient se réaliser la semaine prochain, celui avec l'architecte des bâtiments de France pour définir les façades, les photocopies pour le permis de construire...

Et puis un nom qui se dessine, quelques horaires qui se mettent en place, puisque j'ai le où, il me faut répondre aussi à quand et à comment. Des idées qui viennent, repartent, restent.

Après j'ai l'hiver pour peaufiner l'administratif, le statut, la logistique, les prévisions, le budget, les budgets devrais-je dire.


Voilà ça avance à ce rythme là

samedi 29 octobre 2011

Prémices...

Disons que les plans sont de sortis. Pas fignolés, pas côtés, pas même techniquement validés, mais ils sont sortis. Dans le genre "ce soir, on mange des pâtes" et j'en suis au stade de sortir la casserole du tiroir... reste encore quelques étapes. Et rien ne dit qu'on va manger chaud :-)

Pour autant, les idées sont plus claires :  je garde mon boulot - pour l'instant-  j'ai fixé des plages horaires de présence à l'atelier, j'ai envisagé quelques actions promotionnelles (sans les mettre en oeuvre), et je commence à prévoir un budget de fonctionnement.

Je ne vous énumérerais pas la liste des choses qu'il reste à faire, ni les questions qui se bousculent, vous auriez peur et moi aussi.

Commençons par le commencement, si j'y vais, je vais où ? Je vais là :

par discrétion j'ai volontairement enlever les mentions de la photo, mais son proprio est au courant

On est d'accord il y a pire comme environnement. Mais qui dit verdure, jolie mare et tout ça, dit aussi : campagne.

Et c'est là que la première envie de remettre la casserole dans le tiroir refait surface. A la campagne, mais qui viendra ? Bonne question...

La réponse des potes "tout le monde", pare ce que ras la casquette de chercher une place 20 mn, ou ras la casquette de se faire braire à attendre en ville, et puis "tout le monde"  passe devant cette mare, et puis il y a aussi un centre équestre pas loin, et une école, et que forcément, les gens viendront, déposer le matin, reprendre le soir, ou inversement, l'atelier reste sur le trajet sans avoir à faire de détour avec un parking disponible à l'envie.

Il m'a été suggéré de proposer une jolie terrasse (l'été) et un canapé (vers un radiateur l'hiver), quelques boissons, un ou deux biscuits et de faire patienter ma clientèle, le temps d'oeuvrer sur leur demande. Pourquoi pas... Attendre 1/2 heure, tasse de thé à la main, qu'on vous fasse un ourlet de pantalon, ça vous irait vous ?

mardi 18 octobre 2011

J'ai dormi...

Déjà ça s'arrange, et puis j'ai continué de réfléchir aussi.

Ca ne me donne pas une vision précise de l'avenir, de ce qu'il conviendrait que je fasse, de ce que je peux attendre, de si ça peut fonctionner ou pas. Ca me donne juste quelques pistes à éviter, c'est déjà ça.

Je sais je n'ai pas appelé Laurence, il faut que je le fasse, mais pour ça il me faut un peu de calme, arriver à m'isoler un moment et surtout avoir le temps de la voir, or là, pas moyen d'avoir plus de 20 mn tranquille devant moi.

Le cadet refait une crise d'urticaire, donc entre le médecin, la pharmacie, le dermato, mon boulot et le reste, je n'ai pas un moment.

Et puis j'ai besoin aussi d'arriver avec des billes. Toutes les informations partent dans tous les sens.

Après avoir dormi, il faut que je fasse le tri....

vendredi 14 octobre 2011

Réfléchir...

Acte II, une fois la décision prise, les pions posés, il faut réfléchir à engager la partie.

Et là curieusement, hier soir, plus du tout envie. Parce que grosse trouille de tout foirer, de tout perdre, de me ramasser.

Je ne sais plus.

Là ce matin, après ma xième nuit blanche, je veux juste tout laisser tomber.

lundi 10 octobre 2011

On dit jamais deux sans trois...

A deux reprises ( et , puis ici et ici) j'ai voulu donner de l'air à ma vie. L'idée et l'envie venait de moi. Et je n'ai pas été jusqu'au bout, par trouille ou par réflexion purement financière.

Mardi dernier mon mari est rentré tard, mais contrairement à son habitude, il est venu voir si je dormais (il est kinou mon amoureux, quand il rentre tard, il fait le moins de bruit possible et me laisse finir mon chapitre à moins que je ne dorme déjà).

Il s'installe donc sur le rebord du lit, et me dit "j'ai une proposition pour toi", je lui demande de proposer séance tenante, sinon franchement je me rendors dans la seconde...

"Voilà, J. te propose deux locaux, un pour toi, rien que toi, et un pour vous deux, pour faire ses réparations et à terme de la création... Pas de bail, pas d'investissement - c'est lui qui prend tout en charge - 10 000 euros CA d'assuré au minimum. Charge à toi de remplir ton atelier et le reste du CA. Tu dis non, ou oui, t'as le temps, mais je crois qu'une proposition pareille n'arrive pas deux fois dans une vie... "

Il était 23 h, j'étais à la limite de l'endormissement, la seule réponse que j'ai pu trouvé a été "euh, tu crois que c'est l'heure pour raconter des trucs pareils ?" Oui c'était l'heure et l'endroit...

Réfléchir, là, j'ai le temps, deux locaux, lui, moi...je ne comprenais rien.

Il m'a donc résumé/re-expliqué la chose : J. a besoin de mes compétences, il a besoin de moi pour ne plus courir loin et perdre du temps- donc de l'argent, et il m'offre l'autre plateau de la balance : un endroit pour moi, pour m'installer, parce qu'il sait qu'il ne pourra pas et ne veut pas m'occuper à 100 % de mon temps.

Voilà une semaine que le deal est là, voilà une semaine que je me triture le cerveau dans tous les sens. Je vais, pas, oui, non, si, pas sûr, forcément, ça va pas la tête, pas possible de dire non, et si je dis oui...

J'ai d'abord posé les "pas possible parce que ":

- 45 ans, si je foire, jamais je ne retrouve un boulot même alimentaire,
- 3 gosses, la dernière a 8 ans, j'ai pas fini devoir faire cuire des nouilles, assurer ses études, un scooter, des fringues, etc
- une baraque, encore à la banque pour les 15 prochaines années.
- sécu, mutuelle, revenu régulier, ticket restau, tout ça s'envole...

Puis les "franchement, ça le ferait" :

- 45 ans, l'expérience,
- 3 gosses, dans 3 ans, la dernière n'aura même plus besoin de moi pour aller à l'école
- une baraque, oui, mais surtout la perspective de pouvoir bien mieux la rembourser
- sécu l'homme garde son boulot, mutuelle ça se trouve, ticket restau, franchement ça c'est pas grave...


Et puis les copines qui disent : "c'est une occasion en or, t'as toujours voulu ça, pour autant faut border le truc si jamais J. et toi ça ne colle pas"...

Et Christelle, ma Christelle, qui dit "Je ne passerai pas à côté, je garderai le boulot le temps de voir ce que donne la première saison, et après selon, je démissionne ou pas. Mais je crois que je développerais deux choses : - l'accréditation (faut une accréditation pour une partie du boulot) pour J. et la conciergerie pour toi"

J'aime cette fille vous ne pouvez pas savoir ! Elle n'a pas emporté ma décision, mais elle l'a validée et franchement, je suis contente d'avoir pu en discuter avec elle.

Voilà, je change de vie, je garde le boulot en alimentaire et pour assurer le remboursement de la maison, mais d'ici peu, je donne tout à ce nouveau double-projet.

Je ne développerais pas les avantages, ni les inconvénients, parce que c'est peu ou prou ceux qui remplissent le tableau de tous les boulots, non je garderai en tête ce que m'ont dit

 - mon mari :  "on s'est endormi pendant 10 ans, on a une occasion en or de bouger et de vivre mieux".On va former une équipe, parce que seule je ne pourrais pas tout faire - physiquement ça peut être rude parfois.
- mon fils ainé "franchement, ça ne se présente pas deux fois, voir même ça ne se présente pas chez tout le monde ce truc là, faut pas passer à côté" et que j'ai envie de leur montrer qu'on peut aussi réussir à 45 ans.
- mes copines : "C'est une belle chance" et "hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii " (elle se reconnaitra)
- Christelle : "si tu dis non, tu t'en mordras les doigts...."

Je refuse de passer à côté. Ca marchera ou pas, mais au moins je n'aurais pas de regret.