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vendredi 14 septembre 2018

Retour...

Parce qu'on m'a donné envie de revenir (elles se reconnaîtront)

J'ai arrêté parce que je ne voulais plus écrire, je n'avais plus envie, pas vraiment de matière et aussi parce que j'ai arrêté de lire. Arrêtée de lire les livres il y a longtemps, arrêté de lire les gens.  Ne plus lire et ne plus écrire  vont ensemble. Je n'en pouvais plus de ces blogs vieparfaite/viedemerde (alors pas vous, pas celles qui savent combien je les aime) .

Il y a 2 styles de blogs particulièrement agaçants, ceux où tout va bien, la vie est belle, bien rangée, bien gérée, avec du sport et la bouffe bio dedans. Et c'est culpabilisant (même si parfois, c'est fait pour dire qu'on peut réussir les choses). Et les autres où rien ne va souvent (pour ne pas dire jamais) et c'est toujours la faute de l'autre, au choix (quand ce n'est pas tous ensemble) l'ex, la belle-mère, les conjoints, les collègues, les voisins et les gosses... Et c'est tout aussi horripilant.

Je n'en pouvais plus de lire ce grand écart avec la vie réelle, celle où l'on a tous des joies, des peines, de grands bonheurs et de grands malheurs aussi. Je voulais de l'équilibre et ce qui arrivait dans ma vie ne l'était pas. Je ne voyais pas l'intérêt d'en parler.

Que s'est-il passé depuis le feu il y a 7 mois ?  Du mauvais d'abord, et puis du bon, et puis encore et encore...

2 jours après le feu, mes beaux-parents ont eu un accident de voiture, un peu de verglas et ils ont fini leur course dans un mur, à vitesse réduite, mais l'impact a déclenché les air-bags. Ma belle-mère était secouée, mais mon beau-père a du être hospitalisé, il avait mal partout mais surtout au dos, une série d'examens plus tard et ils l'ont gardé... Un peu, puis beaucoup, puis mis en maison de rééducation, dont il devait sortir fin mars, puis mi-avril, puis fin avril. Jusqu'à ce que je pose des questions, parce que ma belle-mère n'y comprenait rien et ses fils ne voyaient jamais les médecins. Bilan, le cancer de la prostate qu'il avait depuis quelques mois sous contrôle, venait de faire des bonds, des métastases en pagaille, des anémies en veux-tu en voilà, il pouvait rentrer chez lui à condition d'aménager le logement... Ce qu'ils ont refusé. Oui, ils ont tous les deux refusé d'aménager la maison pour qu'il rentre chez lui. C'était du domaine de l'incompréhensible pour moi. Après chacun voit midi à sa porte, il y a certainement des choses que je ne sais pas, mais à fin avril, début mai, j'ai laissé tomber, je ne cherchais plus à comprendre.  J'étais trop en colère, trop occupée ailleurs, pour faire quoi que ce soit.

Ailleurs, avec l’aîné dont on venait d'apprendre qui'l n'avait pas payé son loyer depuis 4 mois...  L'incendie, les brûlures, l'accident ne suffisaient donc pas, il en fallait une couche encore. Il était en grande pauvreté, à devoir choisir entre manger et payer son loyer, déjà qu'il ne mangeait qu'une fois par jour... Il avait eu du mal à se remettre de son échec "post master" puis de l'incendie et ne nous avait rien dit "je pensais pouvoir m'en sortir tout seul, je voulais m'en sortir tout seul"... Cela a été salvateur de toucher le fond et que nous l'apprenions, il a décroché un cdi, en moins de 10 jours, dans une boite de consultants. Ce qu'il voulait, où il voulait, à un salaire inespéré. Au bout d'un mois il était sur les rails.

Ce mois de mai, qui continuait entre les "je sors / je sors pas" de beau-papa, les exigences de belle-maman et la benjamine, qui préparait vaillamment son brevet (et la soirée de fin d'études).  Brevet qu'elle a passé, tenace et têtue. Et puis sa demande de classe européenne, en attente, en attente, en attente. Comme les résultats du brevet. Ils devaient tomber le 11 juillet à 17h. Le 11 juillet jour de mon anniversaire. Je croisais les doigts que beau-papa tienne jusque là, son état se dégradait tellement vite... Et puis moi juillet, depuis 6 ans, ce n'est plus comme avant...  Et elle a eu son brevet, avec mention très bien, les félicitations de son proviseur, de ses profs, de nous aussi bien sûr. Un beau moment de bonheur dans ce début d'été.

Et puis il y a eu le 13 juillet, avec le médecin qui dit "il ne reste que quelques heures...", Le 14 juillet au matin, beau-papa prenait enfin le repos qu'il attendait depuis longtemps.

Alors le brouillard, les demandes, les interrogations, le chagrin. et puis merde à la fin, je ne voulais pas vivre ça encore. Non pas encore, pas encore aussi près de mon anniversaire. Ma colère ne retombait pas. J'ai été (je crois être encore un peu) détestable. Mais surtout je me suis fermée, totalement, à toute forme d'humanisme je pense. Je ne voulais être qu'égoïsme, juste moi et moi et encore moi.

Fin juillet, cette option classe européenne toujours en attente. La consigne était : "si vous n'avez pas de courrier, de mail d'ici fin juillet c'est que c'est bon"... 27 juillet un courrier du lycée. Ma fille défaite, moi la tête ailleurs j'ouvre et  "Votre fille est admise en classe européenne". Bref, mais fichtre tellement bon ça aussi !!!

Août s'est déroulé sans trop de remous (si ce n'est que mon beau-frère cet astre, n'a rien trouvé de mieux que de partir 4 semaines en congés, en camping-car... Si si, voilà le mec vient de perdre son père, sa mère est sans moyen de transport et lui se barre en Vendée, puis à Biarritz, puis en Auvergne pour se changer les idées... Laissant mon mari faire chauffeur tous les jours ou presque. 60 ou 120 km selon les besoins exigeants, continus de belle-maman.  Le cimetière tous les jours, les rendez-vous pris dans la foulée du décès, pour régler les affaires, le notaire, la banque, et le reste.

Coup de bol, notre fille est partie en Bretagne, chez une copine d'Instagram. Un lien de plus, pas inutile du tout. Un bien fou avec cette famille d'une gentillesse extrême. Une copine blondinette, gentillette, présente et affectueuse. Ce dont elle avait besoin cet été.Un grand bout de douceur.

Alors voilà, c'était compliqué, pas envie d'en parler, puis finalement autant vous le dire, c'était une année que je ne revivrais pas. J'ai fermé les écoutilles, je n'ai plus d'empathie. Plus de patience non plus. Alors pour éviter de dire des méchancetés à celles qui ne m'ont rien demandé, j'ai arrêté de lire les livres et les gens, du coup j'ai arrêté d'écrire aussi.

J'y reviendrais...

Certainement.

Plus tard, à un autre moment.

ps : j'ai beaucoup beaucoup cousu par contre.








vendredi 17 novembre 2017

Brouillard rose...

Her matin ma fille s'exclame "oh regarde le ciel est tout rose".

Oui en effet, le lever de soleil joue avec le brouillard, et nous voilà dans une forêt enchantée.


Réalisée sans trucage ni filtre. Juste rose et brumeux.

C'était une belle journée.

vendredi 7 avril 2017

Printemps....



Bichon, Bichette qui prennent l'air.
Le premier qui prenait racine sur le rebord de fenêtre, alors je l'ai confortablement installé. Il y passe donc ses nuits et ses journées depuis qu'il fait soleil.

La seconde qui découvre que l'herbe ça mouille, ça chatouille, ça fait des fleurs ...







Un petit montage de mon défi "nature et photographie". 



J'ai bien aimé en fait. Ca m'a obligé à sortir un peu, à regarder différemment. C'était sympa.

Virée touristique parisienne aussi. La raison l'exposition Vermeer. Que j'ai trouvé décevante, je n'y ai pas ressenti d'émotion. La mise en scène ne doit pas y être pour rien. Un mur complet de tableaux se copiant l'un l'autre. J'avais l'impression d'être sur Instagram. L'exposition Valentin de Boulogne était bien plus agréable plus vivante plus émouvante. Après nous avons fait au pas de charge les deux ailes du musée pour retrouver quelques souvenirs. Pour finir en terrasse et profiter du printemps (enfin quand on oublie que mon mari a perdu le ticket du parking ou nous étions garés, après avoir renoncé à celui du Louvre et ses 1 euros les 12 premières minutes puis 1 euro par min supplémentaire (sachant que nous sommes arrivés à 12h09 et repartir à 16h34 je vous laisse calculer - je crois que dans leur mansuétude absolue, le forfait journée est à 60 euros... Le gardien du 2 parking a été fort aimable, il a compté à partir de notre arrivée et jusqu'à notre départ (soit tout de même 17 euros !!!!!!!!! ) Bref, c'est parce que mon mari n'aime pas le métro, mais sérieux, le prix du parking à Paris t'enlève tout sérénité. Par contre le restau c'était chouette, juste en face de la Comédie Française, même pas trop cher en plus )



Je vois que l'humeur est morose chez les copains et les copines, je me suis dit que mes douceurs seraient peut-être un peu de réconfort. Je vous bise les gens !

mercredi 15 février 2017

Brothers&Sister

Les loustics, les loulous, mes poussins chéris, mes petits, ma force, ma vie, mon tout.

J'ai eu envie de les rassembler dans un vêtement "fratrie" , le truc que je n'ai jamais fait quand ils étaient enfants (de par la différence d'âge surtout)

Comme ma fille était en recherche de sweat et que nous avions offert des sweats aux garçons, je me suis dis que de leur concocter une petite série ne ferait pas de mal.



Nous voulions un logo commun", c'est le choix de Peau-d'Ane, 3 flèches : 2 frères + une soeur.

Après mon choix à moi c'était une bidouillerie pour son sweat à elle, et rien pour les garçons parce que je ne les voyais ni l'un ni l'autre avec des ailes dans le dans le dos (ou n'importe quoi d'autre d'ailleurs)


Je n'ai pas l'habitude des flex, j'ai donc commandé au hasard de Alittlemercerie, chez MagicFlex, accueil charmant, grande dispo. Pour les prix, je n'ai aucune idée de si c'était cher ou pas. J'ai regardé le prix des feuilles, alors oui ça peut paraitre un peu cher, mais après je n'ai ni la machine ni les feuilles ni le logiciel pour faire les images, du coup, je pense que c'était raisonnable.

Je recommanderais sans problème, elle m'a fait de jolies choses, sur du matériel de qualité.

Pour le tissu des sweats j'ai pris chez Vêtements Marins, je voulais surtout du tissu lourd et de qualité, et tant qu'à faire stabilisé. Bon ben domamge, il n'était pas stabilisé, ou plus exactement je me suis gourrée sur la définition de stabilisé. Mais ils ont été parfaits ! Très commerçants.

Pourquoi je dis non stabilisé, parce qu'au premier lavage le sweat a pris 10% de réducition... dans les 2 sens... T'imagine ma grosse déception ! Autant en largeur, c'est un sweat, ça se gère, mais en longueur., quand tu passes de 73 cm à 66, ben ça te fait un truc trop court !

Aors on va me dire "mais pourquoi t'as pas lavé avant ?" ben parce que j'avais choisi un tissu déjà lavé.. et que ce premier lavage n'était pas un vrai lavage mais un passage en tunnel de lavage. Ce qui n'a rien à voir. Je le saurais la prochaine fois.

Les photos ?



 

Avec un dernier pour la route, enfin pour Peau-d'Ane :


 


Elle nous met cette maxime partout, j'ai donc eu envie de lui faire une surprise. Elle était contente comme tout.

Ah, et juste pour vous faire marrer, je dois rallonger les sweats des gars donc :

Avant (j'ai juste enlevé le bord côte)


           Après : Et hop un cropped top, à manches courtes...











Suite au prochain épisode.

mercredi 11 janvier 2017

La médecine, le soignant et l'autruche...

Je n'ai pas un parcours médical simple (je relativise, par rapport à mes cops, on va dire que j'ai trimbalé un peu plus d'emmerdes sans que ça ne soit gravissime).

Au fur et à mesure de mon existence j'ai pu voir combien mon parcours personnel pouvait avoir d'influence sur mon parcours médical.

Enfant ça allait bien dans ma vie, donc ça allait bien dans mon corps. Donc j'étais suivie sans problème.

Ado, idem, même si je suis passée par quelques errances, j'ai toujours trouvé le bon médecin qui savait me remettre dans le droit chemin.

Adulte les choses changent... 

En 1992 je me marie, ça arrive comme ça, mais plutôt comme une nécessité sociale. L'ex est formaté à l'égoïsme, la domination et un brin de perversité. Mais ça je ne le saurais que plus tard, bien plus tard.  Peut-être que mon corps le savait avant moi esprit, toujours est-il que je commence une série d'ennuis physiques, tachycardie, stress intense (que je mets sur les relations avec ma belle-famille) et puis une première grossesse compliquée, alitée, médicalisée, alors que je ne suis pas certaine avec le recul d'en avoir eu besoin. Les médecins se succèdent, ne voient rien d'anormal, je finis par croire que je vais bien.

En 1994 je fais une belle dépression post-partum, Que tout le monde ignore, voir condamne. Comment puis-je être déprimée alors que : j'ai un bébé magnifique - qui ne dort que par tranches de 20 mn ; un mari parfait - qui part bosser - mais pas que - le matin à 7h et rentre à 21h et se rajoute des déplacements; que je suis à la maison - un appart que je n'ai pas choisi dans le 18e coincé entre les dealers et le commissariat; que je n'ai pas besoin de bosser - donc que je n'ai pas de vie sociale. L'ex tente de me faire interner suite à une prise un peu élevée d’anxiolytiques mélangés avec une bière. Le médecin est prêt, reste à avoir un second avis, qui est refusé. Retour à la maison. Sans suivi. 

En 1995, deux fausses couches. Puis une grossesse à terme, moins compliquée que la première. Mon médecin voit bien que je suis renfermée, le dessin de l'ex commence à prendre forme. mais secret médical oblige, elle ne dit rien, à personne... Nicole Ferroni dirait que j'ai eu des problèmes d'escaliers; Je me heurte régulièrement aux marches, verbales, puis physiques. Je te laisse regarder.  

En 2000 on déménage en province. Je n'ai donc plus de médecin. Plus de soignant non plus (dentiste, gynéco, kiné.)

En 2001 je fais une GEU, et c'est un bienveillant qui me reçoit ce jour là aux urgences. Sans lui je serais morte. Et en mai 2001 ça n'aurait pas eu d'importance pour l'ex. Je serais morte et c'est tout. Mais ce médecin n'a pas envie que je meure, j'ai deux enfants, petits, il n'a pas envie que je meure. Il me sauve. Je suis sauvée physiquement mais ma tête reste prisonnière. J'ai le même médecin traitant que mon ex, ils sont potes. Je ne dis rien, il ne voit rien. C'est bien comme ça.

En 2001 je quitte l'ex, en 2003 j'accouche d'une petite fille. On démarre une autre vie. Elle est suivie, j'ai un médecin. Un dentiste. Des soignants.

En 2009 je me retrouve paralysée du bras gauche, 10 ans à refuser de voir ce que j'avais subi; Le bonze ouvre une première porte. Puis une seconde. Puis peut-être que j'ai ouvert les portes trop vite.

En 2010 je fais une pancréatite... Une grosse. Une de celle qui ne passe pas inaperçue. Mais je ne tombe pas sur un bienveillant; Au contraire, je ne suis qu'un cas. Ce n'est qu'un sauveur. Il m'ignore, considérant son travail accompli après l'opération. 

En 2012 . En juillet. Le 7, je perds mon père. Le 11 juillet mon anniversaire se fête au diner d'obsèques. Et je m'oublie. J'oublie ma vie, mes anniversaires, mon corps.

4 ans. Je ne veux plus qu'on s'occupe de moi. Je veux juste qu'on me fiche la paix. Je ne veux pas qu'on rajoute des "c'est pas bien" à ce que je vis. 4 ans sans suivi ou à peine. 

Malgré tout je lis, notamment des blogs. Je découvre "Alors Voilà". Je l'aime bien moi, ce médecin-lion. Je me surprend à retrouver des choses, des histoires, des chemins. A me dire que c'est ça que j'attends de la vie. De l'humain. du respect, mais je ne suis pas encore prête à me battre pour ça.

En 2016 j'ai 50 ans. Le 23 décembre je reçois un cadeau de la part de celle qui est et restera la plus fabuleuse des amies. 

Résultat de recherche d'images pour "alors voilà mille et une vies des urgences"En 2017 je prends rendez-vous chez le dentiste. J'y suis allée hier, avec ce bouquin sous le bras. Hier j'ai pour la première fois reconnue ma négligence, discuté de mes craintes, écouté ce soignant qui me disait avec bienveillance que j'avais fait l’autruche. Je lui ai aussi dit que oui, il me culpabilisait un peu, mais que je comprenais pourquoi. Alors on a parlé de Baptiste Beaulieu, des problèmes qu'ont les médecins à reconnaître la peine des malades et de leur entourage. On a aussi parlé différence, handicap, découverte, richesse humaine. Je ne suis  pas guérie, mais je ne suis plus prisonnière de mes peurs. Merci à  toi Baptiste 




mardi 3 janvier 2017

On y retounre....

Enfin ça va hein, c'est pas non plus le bagne 😊

L'année dernière je nous/vous souhaitais une belle année avec une grande fête, c'est exactement ce qui s'est passé ! Une année sympa avec une belle fête.

Cette année je nous souhaite un beau voyage (j'ai pas de mal les billets sont déjà pris...)

Mais aussi de l'humain, bordel, de l'humain !!!!!!!!!!!!

Je veux de l'humain, de l'amour, de l'amitié, de la sincérité, de la vérité !

Je veux des gens honnêtes, des politiciens qui s'engagent sur le public et pas sur leurs intérêts de gloire ou de pouvoirs.

Je rêve de respect, de l'environnement, surtout. Des industriels qui arrêtent de réfléchir en consommation et qui pensent avant tout aux services et au bien-être;  Des chercheurs qui se concentrent sur les projets d'énergies renouvelables et non plus d'extraction fossile.

Voilà je crois que je suis utopiste non ?

Et toi tes souhaits c'est quoi ?

jeudi 3 novembre 2016

La jaune...

Puisque Man s'interroge sur resortir Alfred  ou pas, moi je vais l'aider en lui mettant la photo de ma sortie pédestre de mardi

Farpaitement Madame, je suis en jaune fluo et mardi il n'y en avait pas de trop du fluo et du réfléchissant "vu" (mouhahah la bonne blague) qu'on voyait pas à 150 m.

Sortie avec ma jaune, je suis la seule dans le pays à avoir ça. On me voit de loin.

Sortie sans courir, puisque mon talon me fait toujours misère (mais comme je ne le ménage pas, c'est pas près de s'arranger), mais avec musique, danse, mouvements en tout genre, et 5km. Ce qui pour un retour aux activités était déjà pas mal.

Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi j'aime mieux sortir quand il fait moche, froid et voir pluie ?

mardi 18 octobre 2016

Probabilités et chatons...






Phil Collins et moi c'est juste une belle histoire. J'ai toujours, toujours aimé ce qu'il a fait, en solo, en groupe, en interview, en BO.

Je n'avais jamais pu le voir en concert. Parce que la vie, les enfants, la vie surtout. Bref, je ne m'étais pas donné la peine.

Et puis il annonce sa retraite. Et là je me dis que c'est mort, je ne le verrais jamais. A moitié sourd, avec des difficultés motrices, bref, le mec je le comprends, c'est pas le gars qui s'en va compter ses sous, c'est le gars qui arrête parce qu'il ne peut plus. Il perd pied, renonce, recommence, retombe, et là boum il revient en Europe ! A Paris !

Il vient 
à Londres début juin...  à Bercy aussi... 

Je devrais me réjouir être au taquet pour les billets.  Je devrais... Sauf que :

Je serais au Sri Lanka. 

Ouaip.

A l'autre bout du monde. 

Pendant que lui sera à 80 km de chez moi. Moi je serais à 8 500 km de Paris...  En fait le pire, c'est que je rentre le 19, la date de son dernier concert à Bercy. J'arrive exactement quand lui commence à chanter sur scène. 

Voilà, voilà, voilà....

Quelle était la probabilité que ce type remonte sur scène ?

Quelle était la probabilité qu'il revienne à Paris ?

Quelle était la probabilité que je puisse aller le voir ?

Quelle était la probabilité que je sois à 8500 km de chez moi à cette date là ?

Et surtout quelle était la probabilité qu'il commence son concert PILE au moment où moi je devrais atterrir à Roissy ?

Ben voilà... Je cumule TOUTES ces t'ains de probabilités... 

Je vais pleurer jusqu'au 5 juin et je recommencerai le 19. 


Il sera dit que jamais de chez jamais je ne verrai Phil Collins en concert. J'sais pas. J'ai du faire un truc pas cool avec des gentils chatons dans une vie antérieure.

J'vois pas d'autre option.

jeudi 22 septembre 2016

Des nouvelles...

Non je ne me suis pas perdue dans mes aiguilles, j'ai fait d'autres choses et c'était bien aussi.

La robe, n'est toujours pas finie, elle devrait l'être dans les prochaines semaines (ça tombe bien en même temps, la répét générale a lieu le 15 octobre...)


J'ai cousu 8 pantalons pour Rambouillet... oui, 8, Pour les 8 chefs de groupe (je suis chef de groupe bouhouhou) d'un événement qui aura lieu dimanche (sous l'eau, je suis ravie....) Ce n'était pas particulièrement difficile pourtant, mais soit la coupe, soit le tissu m'ont causé des difficultés. Je ne suis pas satisfaite du travail rendu. Et puis je suis tombée en panne de machine, bref, c'était pas top du tout du tout du tout. J'suis toute chafouin.

D'autant plus que j'ai du mettre la robe en stand by, mais aussi toute ma couture cliente. Je n'aurais pas du, j'ai un retard considérable du coup. Deux grandes doublures qui n'ont pas avancé d'un iota, Et puis je n'ai pas commandé la bonne couleur de doublure pour le manteau gris clair, c'est moche, faut que je la change (tiens ça ne me conduit pas à Chartres ça non plus). Sans oublier que c'est un manteau sans parmenture, sur lequel je dois rajouter deux boutonnières, il faut que je prenne de temps de me mettre dessus un vendredi après-midi.



Le prochain vendredi de disponible ça sera dans 15 jours...

Demain j'ai déjeuner avec le cadet, puis rendez-vous avec Peau d'Ane, crois moi si tu veux, je pense qu'elle  a, de nouveau souci de tendon d'Achille, sur le pied droit cette fois...




Ce qui ne l'a pas empêché de fêter son anniversaire le week-end dernier,

C'est cadeau : une petite vidéo du Cadet et de Peau d'Ane, en pleine séance d'air-guitar à l'apéro, ça les a beaucoup fait marrer (nous aussi bien évidemment)

Elle a été outrageusement gâtée ! 






Et même si on a zappé la prise de photo du gâteau de samedi, le vendredi (le D day donc) elle voulait une tarte aux fraises. Elle a eu une tarte aux fraises. Royalement exécutée par notre pâtissier de village, celui chez qui elle passait après l'école chercher le pain et les viennoiseries. Il était ravi de pouvoir lui concocter le gâteau d'anniversaire qu'elle voulait. Les demandes déjantées de ma fille en matière de pâtisserie lui manquait un peu faut dire.

Je crois qu'elle est gâtée jusqu'à l'année prochaine pour de vrai. Entre le sac quivabien, le bracelet trop canon de Mamie, celui trop chou de sa copine, la petite aile d'ange de ses frères, les billets pour le concert en mai prochain, le chaton tout neuf, elle est aux anges.


Quoi je ne t'ai pas dit qu'on avait un chaton tout neuf ?


Voilà, Mendes, le chaton tout neuf. 5 semaines (arrivée à 4 encore plus petite que Mesphisto !) mais débrouillarde comme pas deux. Qui n'a peur ni des chiens, ni des chats, ni de sauter du canapé sans parachute et qui adore faire ses besoins dans le linge propre... Elle saute partout, elle ne dort que sur nos genoux mais sinon elle est mimi.... Elle est arrivée il y a une semaine et depuis deux jours elle est devenue la chef de bande. C'est elle qui décide de qui rentre, sort, mange, quand et comment. Elle fait 350 g et elle fait la loi face à un chien de 35 kg ?  Ca ne va pas durer. Enfin j'espère, parce que ce n'est pas facile à vivre. Surtout le soir quand elle a décidé que c'était l'heure de jouer. Elle grimpe sur la chaise, miaule, vois le chien débouler et zou lui saute sur la queue !  35 kg de chien débonnaire ne font pas le poids face à 350 g de chaton bien éveillé !

Ce samedi c'est l'anniversaire de l'Homme, moi j'en suis heureuse, lui moins. Je le comprends celà-dit. Heureusement que Mendès lui voue un culte absolu, elle le poursuit partout et couine, couine dès qu'il met le nez dehors. 



Je me suis aussi battue avec un visa pour l'Inde (un visa pro, je t'assure c'est misère à prendre...)

Et j'ai un projet qui monte, qui monte, qui monte.

Faut que je t'en cause.

Mais pour ça faut que je mature un peu le machin. Et tout ça grâce à ma machine cassée.

Non faut que je t'en cause pour de bon. La semaine prochaine d'accord ?

Ah oui, faut aussi que je te dise un autre gros truc, un truc familial qui va arriver bientôt, dans 9 mois pour être exact... 

mercredi 27 juillet 2016

La bascule... 3/ Le re-commencement

Alors c'est prêt ? Ou il y a encore du  tri à faire ?



Le début, la partie deux...


Mon point de bascule est atteint, depuis outch, bien 5 ans je crois, disons 2 pour être totalement honnête, mais en gros 6 mois pour être parfaitement juste. Il y a 5 ans, je me suis levée un matin en disant "mais j'en peux plus de ce taff à la con !"

Et en relisant l'article je me rend compte que rien n'a vraiment changé, sauf que j'ai 5 ans de plus (perdu 5 ans ???) Mais voilà, il y a 5 ans ma fille avait 7 ans, les garçons vivaient avec nous (la belle excuse)...

J'ai gardé cette vitesse de croisière, un peu de repassage, un peu de couture, du bricolage quoi, payé en cesu. Mais je n'ai pas mis les pieds à la cci pour autant.

Et puis il y a eu ça  : Il est parti et un peu de mes envies sont parties avec lui. Le chemin du retour a été long.

Et il y a eu le château, son spectacle, l'aventure.

Et il y a eu ma copine Pascale, couturière pour le théâtre, chef des costumes historiques du château de Breteuil, grande prêtresse de la cape 17e et du laçage d’œillets. Elle est artisan, en association avec son fils, mais n'en vit pas. Quand tu vois tout le boulot qu'elle sort et qu'elle n'en vit pas ça remet un peu les choses en perspectives. Je n'en vivrais pas. Point.

Donc il faut que je garde mon taff... Ben ouais... Même si ma boite ne va pas mieux...

Et il y a eu mon pote Christophe, le chef son-lumière de la horde. Le magicien de l'appartement pour Môssieur l'ainé.  Et lui qui me dit "fais de la location de costume !" Son idée, je crée une association avec Pascale, au fur et à mesure que me le permettent les finances je crée des costumes et on les loue.  Il faut passer par une association, ou auto-entrepreneur, ou micro-entreprise.

On en revient au même, il faut trouver un statut. ! Ca fait juste 5 ans que j'en parle...

Je me fatigue... Enfin je fatigue de moi-même. Je suis un boulet... Un vrai... Il reste du chemin...


mardi 26 juillet 2016

La bascule... 2/ Les zones...

Début là...

Donc la question assénée de but en blanc.

Et là... dans ma tête ça fait floc-floc...

Donc oui, tiens, si je ne tenais ni compte de mes études, ni de mon taff actuel, que voudrais-je vraiment faire ?

DE LA COUTURE ! Moi voilà je veux coudre, je veux coudre et je veux coudre.

Mon moi et moi-même serions raccord si je pouvais vivre de ma couture.

Et ma copine envoie ça, extrait de là : "Rezozen - Activer sa zone de génie"

"Dans ce livre, tu abordes toutes les zones qu’on peut explorer : la zone d’incompétence, de compétence, d’excellence et de génie et tu parles de cette zone de confort qui finalement est une zone de médiocrité. Mais bien souvent on peut stagner très confortablement dans sa zone d’excellence. Peut-on se dire médiocre dans sa zone d’excellence ?

C’est différent ! La zone d’incompétence, c’est quand on s’assigne des tâches que quelqu’un ferait mieux que nous. Je me rends compte que, encore maintenant, je peux très vite avoir tendance à essayer d’être la super woman qui va tout mener de front. Du coup, je passe trop de temps et d’énergie à essayer de faire des choses qui sont de l’ordre de ma zone d’incompétence. On s’en sort, on arrive à un résultat un peu près potable, mais quel gâchis de toute cette énergie et tout ce temps qui n’est pas consacré à autre chose.

Après il y a la zone de compétence, on fait des choses que quelqu’un d’autre ferait aussi bien que nous. C’est en général la zone dans laquelle on est coincé par des diplômes, une expérience professionnelle, on se dit : « Je dois rester dans cette zone de compétence, je n’ai pas le choix, c’est lié à mon diplôme, à mon CV, c’est dans la lignée royale de mon CV. »

Il y a ensuite la zone d’excellence. Tout le monde ne navigue pas dans cette zone,  uniquement ceux qui ont compris comment le système fonctionne, et qui du coup arrivent à créer du résultat et peut-être dépassent les attentes des autres. Dans la zone d’excellence, on est souvent bien payé, on a de la reconnaissance extérieure, on est bien vu et souvent on est dépendant de cette réussite. Le problème de cette zone d’excellence se manifeste quand des personnes se réveillent un jour, en disant : « Ok, je gagne bien ma vie, j’ai une belle voiture, je pars en vacances, je suis vu par mon conjoint ou ma famille comme quelqu’un qui a bien réussi. » 

Mais ces gens se sont se levés un matin, en disant : « A quoi bon ? Je ne peux pas faire ça encore pendant 10 ans ! »  Comme s’il y avait toute une partie d’eux-mêmes qui mourrait à l’intérieur. Il y a une perte de sens. Ce sont des gens qui ont été excellents, conformes à ce qu’on attendait d’eux et qui ne se sont pas donné la permission d’être pleinement eux-mêmes, d’agir sur ce en quoi ils croient, d’activer leur talent et d’aligner leur vie. C’est là où la zone de génie arrive, c’est ce moment où nous arrivons à aligner notre vie avec qui nous sommes  vraiment. C’est ce moment où nous nous donnons la permission d’être nous-mêmes, où nous nous donnons la permission d’activer nos talents, souvent très imparfaits. Véritable malentendu : nous pensons que notre brillance doit être parfaite, en fait, pas du tout. Notre brillance est souvent imparfaite parce qu’elle est rouillée, on ne s’est pas donné la permission de s’en servir depuis des années. La zone de génie c’est ce moment où on va oser agir selon nos valeurs, nos convictions, on va oser se dire : « Ce que je pense, ce qui émerge en moi, mes idées, mon point de vue, c’est important et peut-être que ça mérite que je crée du changement autour de moi, dans mon environnement professionnel, dans mon environnement familial, à l’échelle de mon village, dans ma ville, dans ma communauté, que je devienne acteur du changement ». C’est ce que j’appelle  devenir entrepreneur du nouveau monde.

Ces  zones d’incompétence, de compétence, d’excellence et de génie sont des concepts de Gay Hendricks : il explique que juste avant de passer dans notre zone de génie, ce que j’appelle notre zone de brillance, on est confronté à notre upper limit et la upper limit c’est ce moment où on se sabote. Ce qui est intéressant, c’est de prendre conscience qu’au moment où on s’apprête à basculer dans notre zone de génie, au moment où on s’apprête à oser être nous-mêmes, on se prépare, on se dit : « Allez j’y vais, j’arrête d’être conforme à ce que les autres attendent de moi, je vais oser agir selon mes convictions, je vais osez aligner ma vie avec ce dont j’ai vraiment envie. » On se lève le matin et là, on se dit : « Mais qui suis-je pour oser prétendre que je peux faire ça, il y en a d’autres qui l’ont fait avant moi, mieux que moi, pourquoi m’embêter à essayer de faire ces choses-là… ? » Parfois, on est tellement terrorisé par ces questions-là qu’on se sabote et souvent de manière inconsciente. On peut développer des allergies, avoir un accident de voiture, ou se disputer avec un membre de notre famille, du coup on crée une magnifique diversion, qui fait que l’on n’est pas obligé d’être confronté à notre croyance limitative et d’accoucher de notre nouvelle version de nous-mêmes. Je prends le mot accouchement parce que c’est douloureux, mais c’est pour une libération créatrice."


A la fin du 4e paragraphe j'ai juste envie de pleurer. Parce que je n'en peux plus du jeune cadre dynamique qu'on nous sort ABSOLUMENT partout, comme s'il n'y avait que ça de possible, de valable, de correct.

Mais je poursuis (d'autant plus facilement que le 4e et 5e paragraphes ne font qu'un que j'ai scindé pour pouvoir glisser ma tirade sur le jeune cadre dynamique...)..

Et arrive le  "Mais ces gens se sont se levés un matin, en disant : « A quoi bon ? Je ne peux pas faire ça encore pendant 10 ans ! »  Comme s’il y avait toute une partie d’eux-mêmes qui mourrait à l’intérieur. "

Voilà je suis là, à ce point là moi exactement... Depuis un moment même déjà....

La bascule... 1/ La prise de conscience...

Dans la vraie vie j'ai des copines. Certaines que je "rencontre" quotidiennement. Je veux dire avec qui je converse quotidiennement depuis 10 ans. Nous sommes une dizaine. J'en suis la plus âgée, avec les enfants les plus âgés eux aussi, la plus jeune a 33 ans mère de deux enfants 4 & 6 ans, une autre à 35 ans et 4 petits à son actif (15 - 6 - 2 - 1 ans), une autre est célibataire sans enfant - par la force des choses - une autre marié sans enfant par choix. Nous avons une comptable, des ingénieurs, une assistante de direction, une bloggeuse, une assistante de vie scolaire etc. Un chouette melting pot de très chouettes femmes.

Notre point commun : un forum il y a 10 ans, qui nous servait de point de rencontre pour la préparation de  notre mariage. Nous nous sommes toutes mariées entre 2006 et 2007. Certaines sont divorcées depuis, mais toujours là. Les copines quoi.

Bref, tout ça pour dire que nous nous connaissons bien. Vraiment. Que peu peuvent se targuer de me connaitre aussi bien qu'elles. L'écran fait peut-être que nous disons plus que nous n'aurions jamais dit en face. Peu importe. Notre quotidien, avec ses difficultés et ses victoires nous le partageons.

Hier une conversation a pointé son nez, une vraie, une sérieuse, une de celles qui t'amène à 3h du mat, sans voix sur la terrasse du bistrot. Je ne saurais dire combien de ces conversations nous avons eues. Elles ont toutes fait leur chemin dans nos têtes. Elles ont toutes été sources de solutions, de changements, d'espoirs et de rassérénements.

Comment cette conversation est arrivée ? Un peu comme toutes les autres, par découlement. Je racontais que j'avais passé le dimanche avec une pelletée de jeunes actifs, et que je leur avais posé la question "à combien estimez-vous votre taux horaire, sans tenir compte de votre job actuel" et qu'il avait été difficile pour eux d'y répondre, d'autant qu'ils ne se l'étaient jamais posée... Et une des cops répond "tiens nous aussi nous sommes en pleine réflexion à ce propos là avec G. ; "si on ne tenait pas compte de nos boulots actuels et de nos études, on ferait quoi ?"

Imagine un tout petit peu l'impact de la question dans une conversation autour d'un verre un soir d'été...

lundi 11 juillet 2016

Ca c'est fait !

La finale de l'Euro 2016 ?

Ma fille était au taquet pour l'occasion (je te jure qu'elle a fait la manucure avant de boire et qu'elle n'a pas bu une seule goutte de bière ! )





Mais non ça ne concerne pas l'Euro.



























J'ai passé le cap fatidique de la ménagère de moins de 50 ans.

Je reste ménagère (non mais j't'jure ménagère, ça fait marrer ceux qui me connaissent ) mais j'ai plus de 50; Enfin j'attaque 50, Tu crois que je peux encore dire que j'ai moins de 50 ? L'année prochaine je ne pourrais plus jouer sur les mots, mais là, en vrai, j'attaque la 50e année, ça ne veut pas dire que j'ai plus de 50 quand même si ?

J'ai failli faire un bilan ce matin, quand je me suis réveillée. Et je me suis rendormie... (ça devait être passionnant comme bilan  t'as qu'à voir je n'ai même pas été au bout).

Et puis j'ai voulu faire du vélo, ah mince je n’avais plus le temps vu je m'étais rendormie, alors j'ai été prendre un café et comme je ne suis pas à une contradiction près, j'ai quand même fait vingt minutes de vélo.

Je crois que voilà, c'est à peu près moi tout ça. Je m'arrête en cours de route pour regarder ailleurs et je finis quand même le chemin.

Pas de bilan. Mais des projets, des rêves, des envies, des ambitions.

On en reparle dans 50 ans donc.




jeudi 4 février 2016

Retour aux premiers pas...

Comme tu ne le sais pas, ma copine Mamanlit m'a envoyé de la laine pour que je lui tricote un shawl à trous. Elle m'avait indiqué un joli modèle mais clairement au-dessus de mes compétences.

Alors m'a fallu deux ans, oui t'as bien lu, deux ans, pour me pencher pour de bon sur la question. Une gentille dame, dans un chouette magasin a bien voulu me trouver un modèle avec des trous que je pouvais faire sans m'arracher les cheveux (enfin que je croyais).

Du coup j'ai commencé ça :






J'ai fait 3 rangs, et puis j'en ai défait 4. Après j'ai refait 8 rangs pour en défaire 5.  Et encore 10 pour en redéfaire 12. Et ça depuis 3 jours, je fais, je défais, je refais, je redéfais.

Et hier j'ai craqué, j'ai tout défais parce que ces 3 foutus malles du bout du rang, elles sont  bien plus souvent 4 voir 2 mais rarement 3. Et ça m'agace au delà du possible. Je déteste échouer. Je déteste rester sur un truc qui me résiste parce que je n'ai  pas fait attention à ce que je faisais. Alors, je vais recommencer, encore, et le finir pour de bon.

Et dans la série retour aux premiers pas, j'ai aussi fait ça :





Un joli petit manteau en cachemire, et une petite tortue en minky, pour une petite Lisa attendue depuis 10 ans chez des parents très chouettes. La bichette est née il y a une semaine. Je lui ai fait un manteau en 3 mois. Et j'ai failli ne pas retourner les manches tellement c'est petit. Mais c'est petit normal, ça n'est pas trop petit, c'est juste petit parce que c'est du 3 mois. Comment je le sais que c'est petit normal ? Ben parce que j'ai été vérifier sur les habits de bébé que j'ai gardé. Oui, voilà maintenant tu le sais, j'ai gardé des habits de bébé. Pourquoi ? Pas pour m'en resservir c'est certain. Un coup de nostalgie peut-être. De quand j'arrivais pas à rentrer ma main dans la manche d'un gilet en 3 mois...


samedi 2 janvier 2016

Vous souhaiter...

Une bonne et belle année.

Même si (et j'en suis consciente) tous mes meilleurs voeux ne changeront pas grand chose à votre futur. Si ce n'est vous rappeler que vous pouvez me causer en vrai si vous ne vouliez pas chagriner trop seul.

Je ne ferais ni bilan ni liste de résolutions, le bilan ça me fatigue, les résolutions encore plus


C'est pas l'année de mes 50 ans que je vais vous faire le coup de changer de vie. Je n'en ai pas envie, celle que j'ai me va bien. J'ai pris mes habitudes avec mes manières de faire

Peut-être qu'on se fera un week-end "Auberge Espagnole de la plusssse grosse non fête de l'année" ou pas (sachant combien recevoir peut m'angoisser au point de me rendre hystéro-maniaco-débilo). Mais peut-être que oui quand même.

Paraît que ça se fête les dizaines. On a quelques dizaines à fêter l'homme et moi. Les nôtres, la notre et d'autres encore.

Ca a germé un matin pas embrumé de 1er janvier. Ca pourrait bien se concrétiser en juillet.

Et puis, si ça ne se fait pas, alors on fera autrement, mais sûr, on vous aime.

Alors prenez soin de vous et des vôtres.

Parce qu'au final, l'important, c'est nous et ce quelque soit l'ordre dans le quel le "nous" se construit.

Des bisous !


samedi 28 novembre 2015

Et ce monsieur qui pleurait, qui pleurait..."




Je venais de poser 3 petites bougies dans ce silence ému, emprunt de respect, de revanche et de cris muets "on ne te laissera pas faire Daech !"

Et ces gens, tous ces gens, là, debout, à genoux aussi, en prière souvent. Les yeux rougis, planqués derrières les lunettes de soleil en ce samedi matin de fin novembre. Avec le bruit des roues des skates, comme un écho à cette vie, cette liberté, cette farouche volonté de dire "Vous ne nous arrêterez jamais".


Trois petites bougies perdues au milieu de milliers d'autres, au milieu de milliers de fleurs, entourées de milliers de dessins.

Et ce monsieur, comme perdu lui aussi, sanglotant. Ce monsieur qui pleurait, qui pleurait...

Je ne pouvais rien faire, je ne pouvais pas le prendre dans mes bras, alors j'ai posé ma main sur son épaule, comme on le ferait avec un vieux pote malheureux mais qu'on ne veut pas secouer dans son chagrin.

J'aurais pu lui glisser  "Il faut arrêter de pleurer maintenant, parce que sinon ils auront gagné". Mais je suis juste restée un peu avec lui et son chagrin.

Et puis j'ai lâché son épaule, et j'ai été pleurer, pleurer sur celle de mon mari.


"Même pas peur"

mardi 10 novembre 2015

Sexisme Ordinaire...

Jean Baptiste Beaulieu a écrit un très bel article (je devrais plutôt dire "a encore écrit"  - ce type tape juste à chaque fois, ça en est insolent de talent)

Le sexisme vu par Baptiste

Sur la page FB de ce jeune médecin, j'ai rajouté le commentaire suivant :
"Il ne le dira pas ici publiquement, mais l'homme que j'ai épousé est très fier que je porte MON nom, très fier de dire au banquier "ah non ça, voyez c'est juste pas possible que vous lui fassiez signer ce papier là avec Mme Nomdemari, elle va vous le faire avaler par les trous de nez". Très fier de dire que sa fille (notre fille) veut être aérostier (je vous laisse chercher). Il est aussi le premier a être appelé quand cette même enfant vomi tripes et boyaux à l'infirmerie - pas plus tard qu'aujourd'hui -  il connait TOUS les autres parents d'élèves (et moi aucun) et les instits de primaire lui disent bien plus souvent bonjour qu'à moi - qu'ils ne voyaient pas. Bref, il est l'homme de notre maison et certainement le premier défenseur de notre identité de femmes. Notre fille a dit à sa grand-mère que chez nous, il n'y avait ni rose ni bleu, et qu'elle pourrait bien être aérostier-danseuse de tango tant que ça lui plairait à elle. Alors fuck le sexisme. Parfois il suffit de commencer là, dans son foyer. Merci à toi Baptiste. Merci aussi à Noël, qui élève notre fille comme une fille libre, sûre d'elle et avec un répondant à nul autre pareil."

Ce matin du coup, je me demandais quand même où commençait le sexisme.

Est-ce à la naissance avec l'attribution du nom de famille ? Celui du père en général, même si aujourd'hui, en France, les deux peuvent s'accoler (et pourquoi pas celui de la mère tout seul ?)

Est-ce en attribuant un prénom ? Aurions nous pu appeler notre fille Abélard, ou l’aîné Juliette ?

Est-ce en habillant ce bébé ? En robe et collant pour une petite fille ? En chemisette à carreaux pour un garçon ?

Est-ce en lui offrant un jouet plus qu'un autre ? Ceci dit ma fille n'a jamais joué avec la moindre poupée que mon cadet aimait par-dessus tout se trimbaler avec un poupon qu'il prenait plaisir à habiller, nourrir, jeter par la fenêtre. filer en pâture aux chats, câliner...

Est-ce en lui apprenant une chanson plus qu'une autre ? Ou en racontant des histoires de chevaliers et de princesses ? Perrault n'est pas le plus grand féministe qui soit et pourtant on trouve ses contes absolument partout dans les bibliothèques.

Est-ce en demandant à notre fille d'être élégante (donc sous-entendu robe & coiffure travaillée) quand nous avons un dîner ? Est-ce moi en mettant une jupe et des talons hauts quand j'ai envie d'être mieux pour un rendez-vous pro ?

Quel est mon sexisme à moi ?

Où le fais-je commencer ?

Où puis-je le faire finir ?

Est-ce sexiste que d'apprécier qu'on m'aide à mettre mon manteau quand je sors d'un restaurant ? Est-ce sexiste que d'aimer coudre et pas changer une ampoule ? Est-ce sexiste que d'aimer repasser mais pas faire le ménage ?

Es-ce sexiste que de donner 16 semaines de congés pour un 3e enfant ? Est-ce que justement ça ne pourrait pas être un choix ? Mais un vrai choix ! Ou à partager mère-père ? Ou n'importe qui d'autres de la famille d'ailleurs (grand-mère, oncle, etc)

Est-ce sexiste que de dire "Madame LE maire" ?

Est-ce sexiste que d'imaginer ma fille en danger un soir dans le métro alors que ça ne me vient pas à l'idée pour mes gars taillés comme des armoires ?

Est-ce sexiste que d'aimer conduire des voitures de sport quand on est un homme ? Pourquoi ne le serait-ce pas si j'étais une femme ?

Et avoir les cheveux courts ? Ou longs ?

Aimer le vernis à ongle ? Ou le parfum ?

Alors c'est quoi être sexiste ? Et c'est comment de ne pas l'être ?

mercredi 4 février 2015

Grippe : 4 / Famille : 0

Faut le savoir, elle a fait fort cette année la bougresse...

D'abord l'homme, ce héros, qui a été bosser, mais qui a toussé pendant 3 semaines... était-ce bien la grippe d'ailleurs ?

Après Peau d'Ane, un mal de crâne qui nous a fait craindre la méningite, mais non, juste la grippe.

Et le Cadet, qui lui n'avait pas mal au crâne, mais les amygdales qui se mamouraient dans son arrière gorge.

Et puis moi, paf, cueillie comme une rose un matin de printemps, par 40° dimanche matin... Je commence à peine à sortir de mon lit.


Ma dernière grippe date de 1991 (si si je t'assure, 1991). Donc avec un peu de bol, la prochaine fois que je serais grippée j'aurais 72 ans... Ca me laisse de quoi voir venir.


samedi 3 janvier 2015

Toc toc toc...










Ouaip, je sais je suis extrêmement très en forme ce matin. Un humour de guedin !

Profitez en, c'est pas sûr que ça dure.

Sinon, sérieusement, bonne et douce année 2015.

On va dire que de mon côté, si ce n'est le boulot, ça n'a pas été aussi terrible que ça. Enfin, bon, mes genoux non plus, les chevilles et les tendons de ma fille pas terribles, terribles et le cadet n'a pas été un ange de gratitude et de comportement, mais bon, ç'u pu être pire (ou pas...)

Bref, voilà, j'avais très envie de vous dire que j'espère qu'on se verra pour de bon en 2015. Je pense tout particulièrement à Ema, vu que sans déc, on s'est passé à côté deux fois ! Nan mais bon quoi, quand ça veut pas ça veut pas, mais là, oh, faudrait que ça veuille !

Et que pour certaines (Agdel, Anne, Elodie) c'est prévu pour juin. Et tant pis si je ne fais que vous applaudir, je viens quand même ! On est princesses ou pas ! Et moi je dis, on est des Princesses.

Je ne vais prendre aucune résolution, vu que je ne les tiens pas plus le 1er janvier que le 12 mars, ou le lundi de chaque semaine. Donc pas de résolution, juste quelques envies, qui se promènent depuis un moment et qu'il serait chouette que je réalise.

En attendant, profitez du week-end, chouchoutez vous, dorlotez vous et mettez un pain au premier qui vous en empêcherait.

Sur ce, des bisous !!!!