Petit rappel des faits : soirée de gala, robe au-dessus du genou, collant qui file et pas autre chose que des bas autofixants pour remplacer !
Pas de temps à perdre, il fallait monter en voiture, nous avions 1 h de route, et 3/4 d'heure devant nous, donc non, tout homme galant et aimant qu'il est, cher et tendre m'a dit "non mais là, faut vraiment qu'on y aille, et puis c'est joli et puis là : ON Y VA !"
Pour rassurer les foules, la robe n'était pas ras la salle de jeux, sinon vraiment c'est que ma salle de jeux avait eue des problèmes d'apesanteur qui avaient échappés à ma conscience et là ça n'aurait plus du tout été de l'ordre de l'esthétisme et de la pudeur.
A tout problème, une solution, sinon c'est que ça n'est pas un problème... Me voilà installée, tricotant mentalement une parade. Le tricotage mental est une de mes astuces préférées quand j'ai l'impression que ma vie, ou ma journée, part en cacahuètes. Dans certains cas je tricote plus vite ou plus longtemps que d'autres, là, ça ne méritait que quelques mailles. Je décide donc de remonter le bas plus haut .
En direct dans la voiture, je commence à replacer les bas, sauf que chéri me dit :
- euh, nan mais là on déjà en retard, faudrait pas me distraire !
- Chéri, Karembeu aurait dit "regardez moi dans les yeux" moi je dis "regarde la route" !
Le problème semblait résolu, chéri complétant que debout rien ne laissait deviner quoique se soit de canaille, le tout étant que je n'ai pas à m'asseoir.
Arrivée au complexe, bien évidemment il y avait foule ET retard. On retrouve d'autres convives, et quelques amis, on nous demande de nous inscrire. Soit, inscrivons-nous donc.
Patatra, le nom de chéri n'apparait pas ! Ni le club d'ailleurs, ni même rien. Euh, nous serions nous trompé de soirée ??? Et coup de génie, la jeune fille nous recevant nous dit "mais vous êtes nominés peut-être ?" "Voilà c'est ça" "Alors il faut aller voir ma camarade, là-bas à l'Autre Bureau" Demi-tour donc dans la direction indiquée...
Ah, oui, quand même, l'autre bureau, c'est carrément l'Autre Bureau. VIP en grandes lettres, au-dessus d'une fort belle réception et de fort belles réceptionnistes. L'Autre Bureau nous retrouvant sur la liste, nous confie aux bons soins d'une hôtesse charmante, divinement chaussée qui nous demande de la suivre, mais sans nos amis : "Vous êtes sur des places réservées, nous ne pouvons y accueillir que les nominés". Ah on s'assoit alors et en première ligne encore !
Je confirme en première ligne ou presque ! Fauteuil confortable, compagnie agréable, et 4e rang. Une fois assise, la jarretière allait-elle faire parler d'elle ? Eh bien non, le confortable fauteuil et la lumière dirigée sur la scène ont parfaitement camouflé l'indiscrète
Notre longue expérience des soirées de remises de prix nous faisait craindre le pire, mais pas question de se carapater en loucedé ! Nous étions partis avec des a priori, mais nous avions tort. Ce fût superbe, une animation professionnelle, même si certains l'ont trouvée quelque peu légère (voir là) : spectacle, discours, tout a été passionnant, et VRAI ! Les récipiendaires, de tout âge, de tout niveau, de toute catégorie : encadrement, sportifs, équipe, arbitres, ont été reçus avec professionnalisme, un mot sur et pour chacun, un accompagnement des plus sympathique par des officiels et des élus concernés - ou faisant parfaitement semblant de l'être.
J'avoue avoir été comblée de voir mon mari récompensé, il représentait une de nos pilotes, mais même si la distinction ne lui était pas directement décernée, je sais que sans lui, rien de tout ça ne serait arrivé jusqu'à elle. La présentatrice l'a bien compris, et l'a souligné à plusieurs reprises : sans les présidents de club et sans les centaines de bénévoles, les sportifs n'auraient pas les résultats qu'ils ont. Rien que ça, rien que pour ces quelques mots là, cette petite reconnaissance valait la peine des efforts fournis depuis si longtemps. Et elle a été applaudi à tout rompre par la salle entière, cette reconnaissance ; par les sportifs, par leurs entraîneurs, leurs dirigeants et les centaines de bénévoles et leur famille, dans les gradins. Debout pour la plupart, heureux d'être pour une fois reconnus à leur fête !
Et c'était une bien belle fête, une belle soirée, qui méritait un costume neuf et une robe en couleur !
Une fête qui s'est prolongée, par une autre tout aussi surprenante découverte, la semaine d'après...
Mes choubidous, vous savez ce qui vous attend : une suite donc !
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