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mardi 9 juillet 2013

Entre parenthèses...

Une drôle de semaine, commencée samedi, qui se finira quand elle voudra.

Un anniversaire éprouvant, des souvenirs, des regrets qui s’amoncellent en fait, un peu de culpabilité je crois. Une année en apnée aussi.

Il faudra s'y faire, certaines d'entre-vous l'ont vécu. S'y fait-on ?

Je ne respire pas très fort, je ne fais pas de bruit, je ne veux surtout pas qu'on en fasse autour de moi.

Me mettre en boule et attendre que ça passe.

Ca passera, je le sais bien.




15 commentaires:

  1. câlins et douces pensées. J'ai pensé à toi mais je n'ai pas voulu te déranger, aller te chercher dans ta bulle, je sais comme tu as besoin de paix. Plein de chaudoudoux.

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    1. Merci ma coupine, merci ! J'ai bien senti que vous pensiez à moi. Je le sais va. Des bisous chaudoudoux aussi :-)

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  2. je t'envoie plein d'ondes emplies de douceur...
    Dany

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  3. Avec toi et à côté de toi pour cette parenthèse qui dure. J'espère de tout coeur que tu pourras bientôt respirer de nouveaux.
    Bisou tout plein

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    1. Merci, j'attends le prochain week-end, je devrais pouvoir relever la tête un peu.

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  4. Moi en fait, j'avais relu ton blog, la période de Juillet dernier...
    Tu demandes si l'on s'y fait...
    Je ne sais que répondre.
    Je sais que ça change tout. C'est une autre vie. Comme un début. Celui où l'on prend conscience vraiment que la fin est une réalité, pour chacun et pour soi.

    Alors "on ne s'y fait pas", mais on encaisse, et puis on en tient compte. On ne vit plus comme si tout devait durer toujours, on sort de "l'insouciance", presque de l'enfance d'ailleurs.

    C'est le véritable moment où "être adulte" prend un sens.
    Quand le berceau familial perd de son immuabilité.

    Car en nos esprits, même cartésiens, nos parents, nos aînés, sont nos immuables.
    Ils sont "là".
    Ils ont pris racines.
    On a l'habitude de les retrouver "là".
    Parfois nos vies sont denses, et nous n'avons pas le temps de les regarder vivre, ni de bien savoir comment ils vivent les jours de leur vieillesse, mais quand on se libère, on va les retrouver, et ils sont là !
    Ils ne bougent pas.

    Nos parents sont faits pour durer et être là quand on a besoin qu'ils le soient.
    C'est rassurant et ainsi le monde est à sa place, nous à la nôtre.

    C'est cela, le grand changement, ce qui fait mal.
    Ils ne sont plus "là".
    On a beau se libérer, préparer une visite... il est parti ailleurs, il n'y a pas de TGV pour s'y rendre.

    Et ça perturbe. 1 année, des années, pour toujours.

    Mais tu sais quoi ?
    C'est aussi le prix de la prise de conscience !
    Il faut vivre maintenant, ne pas traîner les pieds, accélérer les joies, laisser les bêtises et tout ce qui ne compte pas vraiment, de côté !
    Aller à l'essentiel maintenant !

    Va à l'essentiel !
    Ton père en partant t'a aussi laissé un message : la vie va vite cocotte, alors avance, ne te retourne pas, embarque tout le monde avec toi dans ton coeur, et avance droit devant !
    T'as pas le temps d'attendre de "t'y faire" ma chérie, t'as juste le temps de vivre tout ce que tu dois, et hop !

    Mais je te l'accorde, et je le sais, et je le vis depuis 2009... ce n'est plus la même vie pour nous.
    C'est... moins doux, moins chaud, moins rassurant, moins lumineux, moins "pour toujours".

    N'empêche, nos aînés avant nous ont perdu les leurs, etc...
    Tout le monde va de l'avant, on n'a pas le choix, et puis on a des enfants, et nous serons bientôt nous-même des aînés.
    Nos jobs : durer le plus longtemps possible pour que nos mômes puissent nous garder en "fond de vie", en fond d'écran aussi longtemps que possible.

    Allez, au boulot ma vieille !
    Vivre, c'est dire "au revoir, à toute !"...

    Il est temps pour toi de dire "au revoir, à toute !".
    Je crois qu'il est temps.
    Sinon ton père risque de faire la gueule de là-haut, hein !!!

    Des bises !
    Man

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    1. Il n'a pas eu le temps de vivre ses jours de vieillesse. Il aurait aimé je crois ce temps pour soi, cet arrêt sur images, avec ses petits à ses côtés. Regarder la mer en sachant que demain elle sera encore là, regarder la mer avec leurs mains dans les siennes. Il aurait aimé faire ça.

      Il ne l'a pas fait, parce que la maladie l'a emporté bien avant qu'il n'ai eu le temps de se poser. Il travaillait encore quand elle est venue. Il est resté trop peu après.

      Il n'aurait pas dit "La vie va vite, alors avance" Il n'aimait pas justement quand la vie allait trop vite. Il aurait plutôt dit "Voilà, ta vie est là, prends le temps de la vivre bien". On se serait assis sur le banc aux croucrous. Et on aurait regardé le cerisier pousser.

      Il ne me faisait la gueule que quand je ne disait rien, alors il doit faire un peu la gueule là-haut. De me voir si fermée. Mais il y a des choses dont on n'a pas forcément le courage ou l'envie de parler.

      Merci pour les bises, merci pour le "moins confortable" c'est exactement ça, moins doux, moins confortable mais il faut avancer aussi. Ce que je fais. Enfin je crois.

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    2. Tu avances, tout doucement mais tu avances. C'est pas parce que tu vas parfois te mettre en boule sur toi même que ça ne veut pas dire que tu n'avances pas.

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    3. Ouaip, enfin bref, vite ou bien, tu fais du vélo d'appart' quoi, t'avances, c'est ce que je voulais dire :P

      Il aurait dit quoi à te voir pédaler comme une tite folle sur ton vélo la musique à donf ?
      Et pourquoi tu fais pas du vrai vélo à propos ?

      :P :P :P

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    4. Il aurait trouvé ça cool que je prenne soin de moi. Pour le vrai vélo, j'ai pas encore l'endurance à monter la côte pour sortir de chez moi...

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  5. Ma punaise que j'aime.

    Je me disais "tiens, elle n'en parle pas, peut-être qu'elle ne veut surtout pas en parler". Et en même temps je me disais que ne pas en parler ça n'allait pas t'aider du tout, du tout, du tout...

    Les mots de Man sont très justes, d'ailleurs j'attendais un peu qu'elle vienne ici te mettre un message parce qu'elle sait par quoi tu passes.

    Je sais que le soleil qui est revenu ne suffit pas à réchauffer ton cœur, mais j'espère que nos câlins même si ils ne sont pas physique t'aident un peu. Et si ça n'est pas le cas tant pis, on continueras à t'en envoyer.

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    1. Mais la balade à Versailles était douce. Le souvenir m'en est encore plus précieux aujourd'hui. Des bises

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    2. ... suis venue un ti peu tard parce que je voulais pas que Ma Punaise me gronde... parfois faut la laisser tranquille sinon elle te prépare un cake chimique en 12 couleurs...

      parfois elle est dangeureuse :D

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    3. Tu sais ce qu'elle te dit Tapunaiseaucakechimique ? Nan ? Ben elle te dit que la prochaine fois elle t'en garde une part :-)

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